En juillet 2010, un joueur de poker compulsif a consulté un médecin puis s’est fait inscrire au commissariat sur le fichier du ministère de l’Intérieur des interdits de jeux.
En théorie, l’accès aux sites de jeux et aux casinos devait lui être interdit tel qu’il le souhaitait.
Il s’est pourtant rapidement aperçu qu’aucun site ne l’empêchait d’avoir accès ni de jouer.
Le montant des dettes s’est accumulé au point que les sites lui ont réclamé les impayés ne peut régler.
Le joueur de poker âgé de 37 ans réclame 100.000 euros de dommages et intérêts à l’État pour ne pas lui avoir interdit de jouer en ligne alors qu’il s’était inscrit sur la liste des interdits de jeu et de n’avoir pas respecté l’interdiction demandée.
Les opérateurs se sont effectivement aperçu que le joueur a été enregistré comme habitant de la Haute-Marne et non de la Marne où il réside.
Pour son avocat, il s’agit d’« une erreur de transcription du lieu de naissance de l’interdit de jeux a permis le maintien, en toute légalité, d’une personne malade, addict aux jeux pendant de nombreux mois, lui faisant perdre une importante somme d’argent sur l’ensemble des jeux » estime-il.
Son addiction au jeu qui ne lui aura jamais couté aussi cher que depuis l’ouverture du marché des jeux en ligne où le joueur indique avoir passé plusieurs heures par jour devant son ordinateur à dépenser en quelques heures son salaire.
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