Dans un reportage et une interview de Dominique Strauss-Kahn enregistrée le 15 janvier 2011et diffusé dimanche sur Canal + , on voit le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) parcourir les capitales mondiales et rester d’une grande prudence quant à ses propos en raison notamment de sa fonction au FMI qui lui interdit tout commentaire sur la politique intérieure française.
Pourtant DSK indique avoir pris sa décision pour 2012 et sans la dévoiler, il ne fait plus de doute qu’il sera candidat.
Plusieurs personnalités présentes dans le reportage telles que l’ancien président des Etats Unis, Bill Clinton, à qui Dominique Strauss-Kahn demande s’il doit y aller, l’encouragent à se présenter.
« Il faut dépasser le possible mais pas promettre l’impossible. »
DSK dit comprendre les critiques des citoyens de pays en crise comme la Grèce, où le FMI est vivement critiqué en raison des contraintes imposées par l’austérité :
« Ils sont dans la merde, et ils le sont gravement C’est injuste ce qu’ils me reprochent, mais c’est normal. » ajoute DSK .
En ce qui concerne sa candidature, le patron du FMI émet une unique réserve qui concerne l’âpreté de prévisible de la campagne, qu’on « ne peut pas ne pas (…) craindre » précise-t- il.
« Je rencontre des gens dans la rue, ils m’arrêtent, je vois bien qu’il y a une attente »
Interrogé sur le moment où il annoncera sa décision, il répond « Cette décision, permettez-moi de la garder pour moi. »
« Je ne sais pas si un jour ou l’autre je m’engagerai là-dedans » ajoute DSK.
Sa défnition d’un socialiste en 2011. : « Etre n homme de gauche, ce n’est pas nier la réalité ».
Il ajoute « Il faut dépasser le possible mais pas promettre l’impossible. »
Selon plusieurs sondages publiés cette semaine, DSK est la seule personnalité à gauche qui accèderait au second tour de l’élection présidentielle de 2012…..s’il se présentait.
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