Un mois après avoir été débarquée du gouvernement, Rama Yade ne compte pas pour autant faire de la figuration et a rejoint Jean-Louis Borloo, en reprochant à l’UMP de chasser sur les terres du FN.

En mai 2007, Nicolas Sarkozy sitôt élu président, reçoit sa conseillère Rama Yade pour lui demander ce qu’elle aimerait faire désormais. « C’est ministre ou rien », lui répond la jeune femme » indique France Soir vendredi.

Désormais elle partage son emploi du temps entre le conseil municipal de Colombes (Hauts-de-Seine), où elle siège dans l’opposition, et ses fonctions de conseillère régionale d’Ile-de-France.

« Caprice d’enfant gâtée » pour l’UMP.

Pour la ministre la plus populaire de l’ancien gouvernement ce n’est pas suffisant et donc proposé au nouveau patron de l’UMP, Jean-François Copé de se consacrer à la question essenteielle selon elle de la cohésion sociale.

Rama Yade a indiqué « Le Président était d’accord » mais pas Copé.

En conséquence elle rejoint le Parti radical de Jean-Louis Borloo.

Jeudi dans Le Parisien Rama Yade a estimé « Je n’ai pas l’intention de végéter dans les couloirs de la Rue La Boétie en attendant le sacre de M. Copé en 2017 ».

Attitude qualifiée de « caprice d’enfant gâtée » par l’UMP.

« Elle fait ça pour se venger, parce qu’elle voulait être secrétaire générale adjointe » le poste le plus éminent après celui de Copé estime t-on à l’UMP.

La situation fait les affaires de Jean-Louis Borloo rejoint par cette « femme de très grande qualité ».

« J’ai le cœur assez grand pour en aimer deux » (Borloo et Sarkozy) mais « je ne veux pas me laisser enfermer dans un rapport de midinette avec Sarkozy » déclarait-elle récemment.

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