Des discussions ont débuté auprès de Research In Motion de la part du géant de l’informatique américain Microsoft et la société finlandaise de téléphonie mobile Nokia.

Selon le Wall Street Journal, ces négociations concernent l’avenir du groupe canadien, en en fort recul depuis plusieurs mois.

Le quotidien économique américain qui cite des personnes proches du dossier, indique que les dirigeants des trois groupes se rencontrent « régulièrement » pour explorer les manières « d’améliorer les partenariats ».

Le cours l’action du fabricant du BlackBerry ne cesse de reculer et a atteint mardi un plus bas depuis près de huit ans.

Le Wall Street Journal précise que Microsoft et Nokia « ont flirté ces derniers mois avec l’idée de faire une offre de rachat conjointe » mais rien n’a été décidé en raison de la complexité du dossier.

Il existe déjà un partenariat entre RIM et Microsoft à travers notamment le moteur de recherche Bing installé sur les téléphones BlackBerry par défaut.

Il existe également un accord entre Microsoft et Nokia qui depuis le début de l’année permet à Windows Phone d’être le principal système d’exploitation des téléphones de Nokia.

La concurrence d’Apple, dont le téléphone iPhone a pris d’importantes parts de marché au BlackBerry soumet Microsoft et RIM dans ce secteur à des négociations.

Le titre de RIM, qui a clôturé mardi en baisse de 2,87% à la Bourse de New York, à 12,52 dollars, un record depuis début janvier 2004, s’envolait de plus de 10% dans les échanges électroniques après la clôture.

Par ailleurs Jim Balsillie, co-PDG de RIM, a fait savoir qu’il souhaitait attendre le lancement de la nouvelle gamme BlackBerry 10 ( prévu initialement pour Noël 2011, puis pour le premier trimestre 2012) et dont la technologie s’appuiera sur le nouveau système d’exploitation QNX, avant des discussions de potentiels repreneurs, précise quotidien économique américain qui cite des sources.

Le journal qui deux personnes proches de RIM indique que les dirigeants de la société canadienne ont rencontré des fabricants de téléphones portables dont Samsung et HTC, pour évaluer l’ intérêt de ce système pour équiper leurs appareils.

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