Nicolas Sarkozy invité jeudi 12 avril de l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2 a d’abord été interrogé sur une dramatisation de sa part à propos de la situation sur la crise financière dans le cas d’une victoire de la gauche.

Nicolas Sarkozy a répondu « Non, il y a eu 4 années de crise qui ont marqué durablement la marche du monde (…) L’Europe est convalescente, il y a quelques semaines il a fallu sauver la Grèce, aujourd’hui on se pose des questions sur l’Espagne » a t-il déclaré.

Evoquant la question de la réduction des déficits le président candidat a déclaré « Nous avons une dette (…) nous empruntons pour rembourser à un taux historiquement bas. L’Espagne emprunte à un taux qui est le double. Il faut rembourser 42 milliards d’intérêts chaque année ».

 » j’ai affronté des crises inouïes, j’ai une expérience »

A la question « ne faites-vous pas un référendum anti-Hollande alors que vous reprochiez au candidat PS de faire un référendum anti-Sarkozy? » Nicolas Sarkozy a répondu :

« La campagne sert à présenter les projets, comparer les personnalités. J’ai affronté des crises inouïes, j’ai une expérience » a t-il déclaré.

Le candidat à l’Elysée a ajouté, François Hollande « ne propose que des dépenses, pas une économie, c’est pas une caricature, c’est la vérité ».

Nicolas Sarkozy a ensuite répondu à une question concernant un article d’un quotidien anglais Financial Times et a expliqué que contrairement aux anglo-saxons, il souhaite de la régulation, des règles dans le libéralisme.

Invité à réagir aux accusations faites par la candidate Eva Joly sur l’affaire Bettencourt. » portant sur des financements illégaux » pour sa campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a répondu :

« Eva Joly alliée de François Hollande, porte des accusations sans fondement. Ce ne sont que ragots, méchanceté, médisance. Je lui adresse le mépris le plus cinglant ».

Nicolas Sarkozy a rappelé son action, en faveur d’un islam de France et non d’un islam en France comme par exemple l’interdiction de la burqa ou l’interdiction du voile sur les photographies des cartes d’identité.

Le président candidat a rappelé avoir débattu sur France 2 avec l’islamologue controversé Tariq Ramadam et aussi rappelé l’interdiction récente d’entrée sur le territoire de faite à certains prédicateurs étrangers invités à se rendre à un congrès de l’UOIF sur l’islam.

Interrogé sur la possible nomination de François Bayrou comme Premier ministre en cas de réélection, Nicolas Sarkozy a répondu  » Je ne ferai pas comme la gauche qui décide avant même les résultats de l’élection. je sais que Ségolène Royal se voit déjà présidente de l’Assemblée Nationale » .

Nicolas Sarkzy a indiqué « Je ne fais du pied à personne » promettant cependant de s’ouvrir à d’autres formations que la sienne en cas de victoire.

Nicolas Sarkozy a conclu en répondant à une question sur les sondages et a rappelé qu’il y a deux mois le journaliste David Pujadas lui demandait pourquoi il maintenait sa candidature alors qu’il était très en retrait dans les sondages.

Désormais donné par plusieurs instituts de sondage, en tête au premier tour, il a conclu par « Il ne faut pas écouter les sondages, « ce sont les Français qui choisiront », pas les médias a estimé Nicolas Sarkozy jeudi soir sur France 2.

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