L’ancien patron du FMI qui aurait du être candidat à l’élection présidentielle, revient sur l’affaire Nafissatou Diallo qui a débuté il y a bientôt un an à New York.
Dans un entretien au quotidien britannique The Guardian, donné le 13 avril, mais publié vendredi 26 avril, DSK fait le lien entre l’élection présidentielle et l’affaire du Sofitel de New-York.
L’entretien exclusif avec DSK a été obtenu par le journaliste Edward Jay Epstein, auteur d’un livre à paraître sur l’affaire du Sofitel de New-York.
Le responsable socialiste évoque dès le départ, un lien entre sa candidature envisagée à la présidentielle 2012 et ses déboires judiciaires.
Il estime avoir été sous surveillance dans les jours précédant l’affaire et s’appuie sur de nombreux indices.
C’est pour nuire à ses ambitions présidentielles que les évènements auraient ensuite été médiatisés et amplifiés.
Pour étudier le système de vidéosurveillance de l’hôtel, les enregistrements de clés électroniques, les conversations téléphoniques, Dominique Strauss-Kahn a eu recours aux services d’une agence de détectives privés.
Il estime que dès son arrivée au Sofitel, il y avait beaucoup d’agitation en coulisses.
Dominique Strauss-Kahn précise avoir demandé un système de cryptage pour ses sept téléphones portables dès le printemps 2011.
Ses téléphones se seraient mis à mal dysfonctionner les uns après les autres explique t-il.
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