Après le suicide d’un septuagénaire dans le centre d’Athènes mercredi, des centaines de Grecs lui ont rendu un dernier hommage samedi.

La foule était rassemblée aux cris de « peuple en avant, ne baisse pas la tête, la seule réponse est la résistance ».

Malade du cancer, Dimitris Chrisoula, s’était suicidé devant les passants, sur la place Syntagma, non loin du Parlement.

Face à la crise économique, le pharmacien à la retraite de 77 ans, qui s’est donné la mort est devenu un symbole du désarroi du peuple grec.

Dans une lettre manuscrite il accuse le gouvernement d’avoir baissé sa pension de retraites et l’avoir privé de ressources.

« Je ne trouve pas d’autre solution pour en finir dignement, avant de devoir commencer à faire les poubelles pour me nourrir », a-t-il écrit.

Un policier qui quittait son service a été agressé samedi par une vingtaine de personnes sur la place centrale Syntagma lors du rassemblement organisé après les obsèques.

Sur cette même place le septuagénaire s’est tiré une balle dans la tête mercredi dernier.

Le gilet pare-balle et le talkie-walkie du policier conduit à l’hôpital, ont été brûlés sur place par les agresseurs.

Au moment de son arrivée dans la cour du cimetière central d’Athènes, le cercueil du retraité a été applaudi.

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