En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGU et l’utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d’audiences et vous proposer une navigation optimisée, des services et offres adaptés à vos centres d’intérêts ainsi que la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux.
Calcul politique ou non ? Pour lire la suite cliquez ici
Cliquer sur le bouton pour lire l'article
Merci de cliquer sur j'aime pour lire l'article
« tout a été pensé en amont…
lorsque Macron embrasse
le front des joueurs, on pense tout de suite à Jacques Chirac
embrassant Bartez sur le crâne en 1998.
Il montre ainsi qu’il prend le relais « ( un professeur de communication)
Dimanche soir le président français était omniprésent dans les vestiaires, en vidéo, dans le stade… sur le terrain
Depuis la victoire de la France ce dimanche Emmanuel Macron s’est livré à un exercice de communication pour afficher son bonheur, voire de tenter de récupérer en partie la popularité des joueurs quitte à être accusé de surjouer.
Un baiser sur le front des joueurs lors de la remise de la Coupe du monde, des photos du président le montrant exulter debout lors du match, une visite dans les vestiaires des joueurs, un exercice de hop-hop lors d’un « dab » avec Benjamin Mendy et Paul Pogba, des vidéos où il enlace les joueurs, Emmanuel Macron n’a pas boudé son plaisir dimanche soir à Moscou.
De nombreux observateurs et professeur de communication politique estiment « inévitablement, on va lui reprocher de tenter de récupérer un peu de la popularité des joueurs par capillarité. Certains estiment aussi qu’un président ne devrait pas être aussi tactile et démonstratif avec les joueurs », souligne-t-il.
Selon un spécialiste d’histoire politique à l’Université de Versailles, la communication du président dimanche après la victoire était calculée : « Tout était préparé en amont. Car Macron est un homme d’images qui sait qu’il est filmé. Et qui peut feindre la spontanéité alors que tout a été pensé en amont » estime-t-il.
Selon l’enseignant « Lorsque Macron embrasse le front des joueurs, on pense tout de suite à Jacques Chirac embrassant Bartez sur le crâne en 1998. Il montre ainsi qu’il prend le relais », précise-t-il.
Selon l’enseignant le calcul du président venait du fait qu’il pensait y gagner quelque chose « Cette avalanche de manifestations de joie montre qu’Emmanuel Macron a envie d’exploiter à fond le slogan de la France qui gagne. Il veut faire de cette victoire un symbole pour la France, l’incarnation du nouveau monde dont il se réclame. »
« Cette victoire permet à Emmanuel Macron de toucher toutes les franges de la population. Jamais il n’aura autant de public. Donc il veut en profiter pour marquer les esprits et s’éloigner de l’image d’un président distant et arrogant qu’ont certains Français de lui. En se montrant proche des joueurs, il veut se montrer proche des gens ».
Mais c’est surtout lors de la réception des joueurs à l’Elysée lundi soir, que les messages politiques seront les plus forts :
« Emmanuel Macron a convié un millier de jeunes issus des centres de formations de foot. Il veut jouer la carte de la Nation sportive pour renforcer son image en vue de l’organisation des Jeux olympiques en 2024 à Paris », ajoute t-il.
Le discours du président sera examiné dans les moindres détails « Il doit éviter de faire des parallèles trop explicites entre la victoire des Bleus et ses succès politiques à venir » ajoute le professeur en communication.
Pour autant « La performance sportive n’a de l’effet qu’un instant. A la rentrée, les gens vont retrouver leurs problèmes et ne seront pas tendres avec lui. D’ailleurs en 1998, l’éloge de la France blacks, blancs, beurs, n’a duré que trois semaines » poursuit-il.
« La victoire de la France peut faire gagner quelques points de popularité à Emmanuel Macron, mais ce ne sera qu’un feu de paille. Car la critique de fond qui le taxe de faire une politique de droite risque de perdurer », affirme t-il.
A l’issue du match Emmanuel Macron, Vladimir Poutine et Kolinda Grabar-Kitarović, sont venus saluer et féliciter les joueurs dans leur vestiaire. Et les Bleus ont laisser exploser leur joie, en aspergeant notamment d’eau les trois présidents.
Vladimir Poutine protégé par ses gardes du corps qui tenaient face à lui des parapluies semble avoir échappé de justesse aux jets d’eau, tandis que Kolinda Grabar-Kitarović, s’est amusée de la situation et a tenu à féliciter les joueurs qui l’ont acclamé.
Les joueurs ont ensuite entonné une chanson pour le président russe Vladimir Poutine en dansant sur une table, médailles d’or autour du cou, avant de chanter pour Emmanuel Macron, Kolinda Grabar-Kitarović puis pour la Croatie à la demande de la présidente croate. Face à l’euphorie de l’équipe de France même Vladimir Poutine a esquissé un sourire.
Service Client Mentions légales Conditions générales d’utilisation Charte des commentaires Contacts Archives sujets en regions Boutique Régie Publicitaire