Vendredi matin dans dans un entretien à Ouest France, Christian Prouteau, fondateur du GIGN ( Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale), critique vivement l’opération du Raid menée jeudi à Toulouse, « sans schéma tactique précis » estime t-il en faisant notamment référence à l’absence d’utilisation de gaz lacrymogène lors de l’intervention.

Christian Prouteau se dit surpris par la mort du forcené Mohamed Merah lors de l’intervention.

Et de s’interroger : « Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul ? ».

 » Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène »

Il précise « Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène », assure-t-il. « Il n’aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l’a incité à continuer sa ++guerre++ »

Et d’ajouter : « En fait, je pense que cette opération a été menée sans schéma tactique précis. C’est bien là le problème (…) On aurait pu lui tendre une souricière, attendre qu’il sorte et le coincer »  poursuit t-il.

Christian Prouteau conclut : « Cela peut paraître présomptueux ( …) mais, en soixante-quatre opérations menées par le GIGN sous mon commandement, il n’y a pas eu un mort. » Déclare Christian Prouteau, fondateur du GIGN.

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