Lundi matin Henri Guaino, conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, a admis sur RTL qu' »il y ait pu avoir des maladresses ou des incompréhensions », mais que « personne ne pouvait prévoir que les choses iraient aussi vite ».

Le ministre de la Défense Alain Juppé lors de ses vœux à Bordeaux a également fait part formulé un mea culpa :

Nous avons « sous estimé l’exaspération du peuple tunisien ».

Alain Juppé « Dans le passé la plupart des pays européens et nos alliés américains portaient sur la Tunisie un regard favorable.

Pourquoi parce-que c’était un pays stable politiquement qui se développait économiquement dans lequel des réformes sociales étaient faites dans le traitement de la femme en particulier, une classe moyenne apparaissait, des efforts très importants ont été faits pour développer l’éducation.

C’est une des raisons de la crise aujourd’hui puisque ces jeunes qui avaient atteint un niveau de formation élevé ne trouvaient pas de travail. Ceci nous a conduit et pas seulement les Français à sous estimer l’exaspération du peuple tunisien face à un régime policier et à une répression sévère.

Voilà ce que je peux dire sur le passé mais ce n’est pas le monopole de la France » a déclaré Alain Juppé.

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