Toujours pas d’accord trouvé à l’UMP, plus de 3 semaines après le scrutin du 18 novembre dernier au sujet duquel Copé et Fillon qui ont à nouveau prévu se revoir lundi, se disputent toujours la présidence du parti.
Jean-François Copé, président proclamé de l’UMP a indiqué au Parisien ne pas voiloir d’une « négociation de marchands de tapis » avec François Fillon, à quinze mois des municipales.Extrait :
A la question ++Pourquoi attendre 2014 et ne pas régler ça maintenant ?++ Jean-François Copé répond :
« Nous ne pouvons pas nous permettre de repartir dans une campagne interne qui amènerait son nouveau lot de divisions alors que notre famille est déjà fragilisée. Il nous reste quinze mois avant les municipales.
« Si François Fillon souhaite aller en justice, il sait
que je lui présenterai de très nombreux arguments »
Une grande vague bleue est possible. L’urgence est donc au rassemblement, et cela doit l’emporter sur tout le reste. C’est pour cette raison que j’ai proposé de réduire de moitié la durée de mon mandat. C’est un vrai geste d’ouverture de ma part, pas une négociation de marchands de tapis. Je m’engage aussi à ce que tout le monde trouve sa place dans l’équipe, sans exclusive.
Le sujet aujourd’hui, c’est de travailler ensemble, pas séparés.
Je suis très malheureux de cette situation qui donne une image affligeante de notre famille politique.
Je fais tout ce que je peux pour en sortir par le haut. Je suis aujourd’hui l’objet d’attaques indignes, de caricatures blessantes, d’accusations gratuites. J’ai évidemment en tête les horreurs qui ont été proférées contre moi, scandaleusement relayées par une certaine presse de gauche, sans l’ombre d’une preuve. Mais ma responsabilité de président de l’UMP c’est de rassembler.
A la question ++La crise ne laissera pas de haines insurmontables?++ Jean-François Copé répond :
Je ne le crois pas. Personnellement, malgré la violence de certaines attaques, je suis décidé à tourner définitivement la page.
(….) Si François Fillon souhaite aller en justice, il sait que je lui présenterai de très nombreux arguments pour conforter les raisons de mon élection. Mais j’espère que nous trouverons une solution politique plutôt qu’une solution judiciaire.
( Avec F. Fillon ndlr) Il y a de vraies divergences. Je défends une droite républicaine mais aussi décomplexée, qui prône le combat pour la compétitivité économique, et aussi la lutte contre le communautarisme ».
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