Lundi 27 août, Jean-François Copé a déclaré sur France 2, qu’il ne quitterait pas son poste de secrétaire général de l’ UMP pendant la campagne pour l’élection du président du parti, comme le réclament les soutiens de son rival François Fillon au nom de la « neutralité ».
Jean François Copé, candidat officiellement à la présidence de l’UMP depuis la veille a expliqué au député Eric Ciotti « c’est normal, il est dans son travail de directeur de campagne de François Fillon. Je crois que ce n’est pas tout à fait le sujet ».
Il a ajouté « On a évoqué d’ailleurs cette question ensemble, au mois de juillet (en bureau politique). On a décidé ++ il faut quelqu’un pour diriger la maison, pour gérer les affaires courantes++ » a estimé Jean François Copé.
Il est imposé par la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales de l’UMP, une période de « réserve » à la direction du parti pendant la campagne officielle, qui démarre le 5 octobre.
La décision permettant aux responsables UMP de conserver leurs fonctions sans faire usage de leurs titres dans le cadre de la campagne a été entérinée par le bureau politique, instance dirigeante de l’UMP.
Demander que je quitte la direction du parti « à peu près aussi absurde que si Eric Ciotti avait demandé à Nicolas Sarkozy de démissionner de son poste de président de la République quand il s’est engagé en campagne ». « D’ailleurs, les amis de François Fillon le savent bien » a ironisé Copé sur France 2 .
« Je ne pense pas, contrairement à lui, que cette élection
est une primaire avant l’heure pour 2017″
Le député-maire de Meaux a jugé « un peu choquant » que d’anciens ministres « écrivent des livres pour marquer leur différence » avec l’ancien chef d’état en référence à Roselyne Bachelot.
Jean-François Copé a par ailleurs affirmé que son duel avec François Fillon n’avait rien « d’une bataille fratricide » « Je ne pense pas, contrairement à lui, que cette élection est une primaire avant l’heure pour 2017 (…) Moi en ce qui me concerne, je défends une ligne politique qui est celle d’une droite républicaine, moderne mais aussi totalement décomplexée », a-t-il indiqué.
Mais a aussi rappelé ses points communs avec F.Fillon comme sur l’Europe ou la réduction des déficits.
« J’ai clairement dit que je m’inscrivais dans les pas de Nicolas Sarkozy (…) Moi je me suis engagé pour Nicolas Sarkozy à 1.000% » pendant la campagne, a estimé Copé.
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