Dans un entretien au Figaro Nathalie Kosciusko-Morizet estime que la lutte sans concession pour la tête de l’UMP entre Jean-François Copé et François Fillon va laisser «des cicatrices très profondes».
Le nom de la députée-maire de Longjumeau a été cité par Alain Juppé pour participer à la médiation.
Nathalie Kosciusko-Morizet faute d’avoir réuni les quelque 8.000 parrainages requis, n’a pu briguer elle-même la présidence de l’UMP, était restée neutre dans le duel entre Jean François Copé et François Fillon.
« Ne soyons pas naïfs »
L’ancienne ministre de l’Environnement indique samedi dans Le Figaro «Ne soyons pas naïfs. Les mots ont été tellement durs que tout cela va laisser des cicatrices très profondes».
Pour la députée de l’Essonne «avec -la médiation dirigée par-Alain Juppé, nous avons les prémices d’une trêve. L’objectif est de mettre en place une paix durable, quel que soit le verdict de la médiation» estime t-elle.
Nathalie Kosciusko-Morizet ajoute «Cette élection devait trancher la question des personnes. Et l’on voit bien que ce n’est pas un franc succès. Mais de toutes façons, elle n’a pas tranché non plus la question de la ligne, sur laquelle tout reste à faire», poursuit-elle.
Et de préciser «Il faut que les équipes des deux candidats s’imposent une forte réserve de parole le temps que la médiation d’Alain Juppé se déroule (…). Les griefs doivent être portés devant la médiation. Mais ne plus être exposés publiquement, dans les médias», estime par ailleurs l’ex-ministre de l’Ecologie.
Nathalie Kosciusko-Morizet avait déclaré jeudi sur BFMTV à propos du succès de la motion Droite forte, arrivée en tête du scrutin avec 28% des voix, « la plupart des idées de la Droite forte sont anti-constitutionnelles ».
Voir aussi :(Vidéo) Twitter – UMP : des militants déchirent leurs cartes. Le parti menacé d’implosion.
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