L’’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino élu député de la 3e circonscription des Yvelines en juin dernier, annonce qu’il est candidat à la présidence de l’UMP dans une interview au Figaro à paraître mardi.
Cest la « tournure du débat » entre François Fillon et Jean-François Copé qui a poussé Henri Guaino à prendre cette décision a t-il indiqué.
Henri Guaino précise dans l’interview à paraître dans le Figaro, « je n’avais pas l’intention de me lancer dans cette aventure ».
Selon lui il y a « dans cette histoire écrite d’avance, quelque chose qui ne correspond pas à ma conception de la politique ».
« Le débat ne peut se résoudre à cet affrontement dans lequel beaucoup d’adhérents et moi le premier ne se retrouvent pas. A-t-on jamais vu une élection où seuls deux candidats auraient le droit de se présenter ? » s’interroge t-il.
Henri Guaino dit souhaiter « offrir aux adhérents la possibilité de mettre un terme à ce tête à tête ».
ll pourrait former avec Christian Estrosi
Henri Guaino tente désormais d’obtenir les 8.000 parrainages nécessaire. « Mais je n’y vais pas pour jouer les loups solitaires » a-t-il indiqué au Parisien.fr en annonçant qu’il ferait campagne sur le thème de gaullisme.
Il pourrait former avec le maire de Nice, Christian Estrosi un ticket, ce denier ayant pu réunir selon lui les 4.000 parrainages (sur les 8.000 nécessaires).
Christian Estrosi se réserverait cependant la possibilité de jouer sa propre carte.
Henri Guaino aurait proposé à l’ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet le poste de vice-président. Etant elle-même candidate, l’ex-ministre aurait décliné l’offre.
La date du 18 septembre prochain a été fixée pour le dépôt des candidatures.
L’élection doit avoir lieu lors du congrès du parti prévu les 18 et 25 novembre.
Les adhérents UMP devront élire un président pour un mandat de trois ans mais aussi un vice-président délégué et un secrétaire général.
La candidature de l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy vient s’ajouter à celle de François Fillon, Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire.
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