François Hollande a demandé l’ouverture d’une enquête après l' »accouchement dramatique » d’une mère sur une autoroute en Corrèze et la mort d’un nouveau-né dont la mère n’avait pu accéder à une maternité dans le Lot.

Ce drame illustre « l’aspect néfaste des regroupements de maternité », a estimé samedi la Coordination nationale pour la défense des hôpitaux et maternités de proximité.

Une mère qui faisait route vers une maternité de Brive, faute de maternité dans le nord du département du Lot où elle réside a perdu vendredi son enfant en le mettant au monde dans sa voiture sur l’autoroute A-20.

Le président François Hollande a réagi samedi lors de son discours devant le congrès de la Mutualité française réuni à Nice.

Le chef de l’état a demandé une enquête administrative afin de « tout connaître des circonstances de ce drame ».

Devant le congrès de la Mutualité française réuni à Nice, M. Hollande a déclaré « Ce drame nous appelle une nouvelle fois encore à ne rien accepter en matière de désert médical ».

Il a ajouté « Aucun Français ne doit se situer à plus de 30 minutes de soins d’urgence » et a rappelé qu’il s’agissait d’un engagement de sa campagne présidentielle.

Jean Marty, président du syndicat national des gynécologues-obstétriciens a réagi samedi à l’annonce du drame et a dénoncé la recherche d’économie de l’Etat en fermant de nombreuses maternités.

Selon lui, il s’agit de fausses économies car la réorganisation de l’offre de soins privilégie le regroupement de services médicaux et chirurgicaux, dotés d’équipements modernes, souvent dans des établissements neufs ou rénovés, situés la plupart du temps dans les grandes villes ou dans leur périphérie estimé Jean Marty.

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