Lundi 4 février 2013, Arte diffusera le documentaire « Play your own thing », réalisé par Julian Benedikt.
Le documentaire intégrera des images d’archives de géant du jazz tels que Miles davis, Louis Armstrong, Duke Ellington, Ben Webster and Bud Powell notamment.
De confessions surprenantes en anecdotes touchantes, de concerts rares en archives exceptionnelles, ce film raconte la chatoyante histoire du jazz en Europe. Un beau succès lors de sa sortie en salle.
Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, les rythmes syncopés du jazz débarquent en Europe dans le sillage des GI.
De l’Italie à la Scandinavie apparaissent petit à petit des variantes spécifiques de ce genre musical venu d’ailleurs. Interrogeant des musiciens, des muses et des mécènes, privilégiant la musique et les images, Julian Benedikt compose un vaste panorama du jazz européen et retrace son émancipation par rapport aux États-Unis.
Des extraits de concerts et des documents d’archives exceptionnels parachèvent ce tableau multicolore d’une époque musicale particulièrement riche, tout en révélant un étonnant chapitre de l’histoire du jazz dans l’Allemagne de l’après-guerre.
Au croisement des cultures
L’histoire du jazz européen commence après la Seconde Guerre mondiale dans les caveaux de Saint-Germain-des-Prés, quartier parisien où se retrouvent des artistes et des intellectuels incarnant l’esprit de l’époque.
Les jazzmen afro-américains, marginaux dans leur pays à l’image de la bohème des cafés parisiens, y sont accueillis à bras ouverts. Bien avant l’avènement du rock ‘n’ roll, le jazz est en effet la musique dans le vent. Il devient rapidement le signe de reconnaissance d’une avant-garde assoiffée de liberté.
Dans le film de Louis Malle sorti en 1958 Ascenseur pour l’échafaud, avec Jeanne Moreau resplendissante de jeunesse, la musique de Miles Davis montre ainsi combien peut être fécond le croisement des cultures afro-américaine et européenne. Déjà, dans de nombreux pays européens, des musiciens avaient repris à leur compte et étoffé ce message de liberté.
Play your own thing revisite pour nous toutes les nuances de cette musique aux sonorités différentes selon que l’on se trouve en Allemagne, au Danemark ou en Italie. Marqué par l’histoire des idées, les mentalités, la politique, mais aussi par la lumière ou le folklore, le jazz apparaît ici comme le triomphe de fortes individualités.
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