Une opération-vérité sans précédent sur la réalité de l’état des 130 plus grandes banques de la zone euro va être menée par la BCE.
Cette opération de la BCE qui s’achèvera en octobre 2014 permettra de révéler le véritable état des banques
Cette opération sera également l’occasion pour les banques françaises de prouver leur résilience.
Actuellement, il n’existerait aucun système commun d’évaluation
des risques pris par les banques.
Pas question pour l’institution de Francfort, d’assumer son nouveau rôle de superviseur unique des institutions financières privées des 17 États membres, sans savoir au préalable quel est l’état de solidité des banques.
Ce ne sera pas seulement l’occasion pour la BCE de simples tests de résistance (stress-tests), semblable à ceux de 2010 et en 2011 menés par l’Autorité bancaire européenne (ABE).
Lors de ces précédentes opérations, les établissements fragiles, n’avaient pas su être détectés à l’époque, ce qui avait eu des conséquences sur la propre crédibilité de la BCE et sur l’ensemble du système bancaire européen.
L’objectif de cette nouvelle opération étant notamment d’évaluer les risques des banques et de rassurer définitivement les marchés sur l’état de santé du système bancaire européen en augmentant la transparence.
Il sera aussi question de ne plus faire appel à l’argent du contribuable §( où le moins possible) en écartant le bail-out (sauvetage par l’extérieur) mais en favorisant le bail-in (faire supporter les pertes aux créanciers).
La BCE compte cette fois évaluer préalablement les profils de risques de chaque banque, ainsi que leur dépendance à la liquidité ou leur résistance à des chocs extérieurs.
Par ailleurs les actifs inscrits au bilan de chaque banque (dettes souveraines, prêts…) seront examinés par la BCE pour savoir s’ils sont valorisés correctement (au 31 décembre 2013) et éviter le gel de leurs crédits pendant l’opération.
Actuellement, il n’existerait aucun système commun d’évaluation des risques pris par les banques.
Les banques peuvent actuellement calculer le risque et utiliser leur ropre modèle de calculs construit grâce sur des variables historiques et ainsi faire des projections et établir des probabilité de défaut d’un emprunteur en évaluant la perte qui pourrait être associée.
Si ces modèles sont contrôlés par les autorités nationales, chacune d’elle a sa propre grille d’analyse.
Il s’agit, par conséquent d’harmoniser la valeur d’actifs d’une banque à l’autre.
Celles-ci n’ont parfois pas de valorisation objective, du fait de l’insuffisance de transactions sur le marché pour en déterminer le prix.
De nouveaux « stress-tests » seront ainsi réalisés lorsque ce travail aura été effectué.
La BCE pourra alors mettre en place les nouveaux « stress-tests » avec l’Autorité bancaire européenne (ABE), qui continue toujours à superviser les banques à l’extérieur de la zone euro.
Les grandes banques devront atteindre un ratio de fonds propres de 8 % par rapport à leurs engagements, soit au delà de ce que prévoit la législation.
Bâle III prévoyant un ratio de fonds propres de 7 %.
Le ratio de fonds propres des banques correspond aux actions de la banque et des réserves de bénéfices à l’actif.
Dans le cas où le seuil d’un ratio de fonds propres de 8 %, imposé aux banques par les normes de Bâle III ne serait pas atteint, les banques devraient pouvoir être renflouées.
Il n’est pas à exclure la possibilité d’une recapitalisation sur argent public.
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