Dans un contexte de craintes concernant la croissance mondiale, la Bourse de Paris qui a cédé jeudi 4% à la mi-journée a limité la casse en fin de séance jeudi (-0,54%) après un début de panique etl la baisse de plus de 3% mercredi.(- 3,63%)

L’indice CAC 40 a terminé la séance ce jeudi 16 octobre 2014 à 3.918,62 points, après avoir abandonné près de 4% à la mi-journée.

Malgré l’absence de nouvelles susceptibles de rassurer les investisseurs, la Bourse de  Paris s’est finalement ressaisie pour terminer la séance au-dessus des 3.900 points.

Selon un analyste « La tendance à la hausse qui s’est installée depuis deux ans est cassée. Le marché est entré à court terme dans une tendance baissière, qui n’exclut toutefois pas des rebonds techniques, surtout après une séance extrême comme aujourd’hui ».

« L’investisseur est sans repère car les marchés baissent sur une situation générale et non pas un événement particulier ( …) Depuis hier, des ventes paniques sont observées, dans des volumes énormes », avec un marché qui devient « extrêmement technique » a t-il été précisé

Ajoutant « Le marché est à nouveau déprimé sans nouvelle particulière et dans un contexte assez lourd de nervosité », « Il y a une forte aversion au risque et une perte de confiance quant à la croissance.

Ralentissement en Chine

Des craintes d’un enlisement de la croissance en zone euro, par ailleurs menacée par la déflation, font hésiter les marchés.

Les investisseurs craignent également que les perspectives économiques à l’échelle mondiale, soient moins importantes que prévues.

Seule la baisse des inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis, a rassuré les marchés. ( leur plus bas niveau depuis 14 ans).

Les matières premières sont également concernées par la baisse des marchés.

Mercredi, pétrole continuait de reculer après avoir même perdu près de 4 dollars en une seule séance la veille, pénalisé par des prévisions sur l’économie mondiale.

La prévision de demande de brut, baromètre de l’activité économique a été revue à la baisse par l’Agence internationale de l’énergie.

De mauvais indicateurs en Allemagne ont également fait craindre le scénario du pire aux investisseurs.

La zone euro, prise en étaux entre stagnation et déflation a aussi perturbé les marchés.

L’apparition d’incertitudes en provenance de Chine ont fait douter les marchés financiers également déboussolés par la publication de chiffres peu encourageants sur une reprise aux Etats Unis.

Trois indicateurs américains publiés mercredi ont déçus les marchés boursiers :

• L’activité industrielle a fortement ralenti dans la région de New York,

• les ventes de détail ont marqué depuis janvier, leur premier recul au mois de septembre.

• De plus les stocks des entreprises sont en hausse.

Le scénario d’une croissance modeste semble se profiler pour l’économie américaine.

Comme l’a souligné la semaine dernière le Fonds monétaire international en révisant à la baisse ses prévisions de croissance, l’économie mondiale est fragile, et les risques tels que l’épidémie Ebola notamment sont nombreux.

Jusqu’à présent les grandes banques centrales, ont soutenu leurs économies. ( Réserve fédérale américaine et Banque centrale européenne).

Cependant si les banques centrales, comme la Fed et la BCE, optaient pour un autre choix, un krach ne serait pas à exclure.

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( Vidéo) Une nouvelle crise en zone euro ? (Nicolas Doze)

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