Si François Hollande a affirmé mercredi sur France 2 que Nicolas Sarkozy est son seul adversaire en ajoutant « Je ne souhaite pas dévaloriser ma rivale » , Martine Aubry a regretté sur BFMTV le changement de position de son concurrent sur plusieurs thèmes de campagne du candidat à la primaire PS.

Martine Aubry et François Hollande se retrouveront mercredi à 20h35 pour un débat capital pour la fin de la campagne.

En jeu, les reports de voix d’Arnaud Montebourg et de Ségolène Royal qui a fait savoir mercredi qu’elle soutenait François Hollande.

Le risque ce soir pour les candidats est que le débat soit l’occasion de s’apostropher, de s’interpeller et de se livrer à des comparaisons de toutes sortes sur leurs positions respectives.

Hésitant au départ, François Hollande qui souhaitait éviter de « s’abîmer » avec des échanges de petites phrases assassines, a finalement accepté le débat avec la garantie d’un débat assez long et fluide sur la forme.

Le débat se déroulera sur le plateau de la Seine-Saint-Denis, comme lors du premier débat entre les six candidats en lice, avant le premier tour et durera une durée une heure trente.

France 2 : « Les deux candidats à l’investiture socialiste,

assis de trois quarts l’un vis-à-vis de l’autre »

Quatre partie différentes ponctueront le débat : l’économie, le social, l’Europe et les questions internationales et pour conclure « quelle présidence pour la République ? »

France 2 dans un communiqué indique « Les deux candidats à l’investiture socialiste, assis de trois quarts l’un vis-à-vis de l’autre, seront interrogés par David Pujadas, Fabien Namias, Patrick Cohen (France Inter), Françoise Fressoz (Le Monde). L’émission se déroule en partenariat avec Le Monde et France Inter ».

Compte tenu de l’incertitude qui pèse sur les reports de voix d’Arnaud Montebourg et de Ségolène Royal, le débat de ce soir est présenté dans les deux camps des candidats comme « déterminant » d’autant que le scrutin s’annonce très serré.

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