Le Premier ministre François Fillon a estimé mercredi que la primaire était un « processus moderne qui convient à droite comme à gauche », rappelant que l’UMP y avait déjà eu recours, « notamment lors des dernières élections municipales à Paris ».
Interrogé sur la primaire socialiste lors d’une conférence de presse commune avec son homologue québécois Jean Charest, François Fillon a indiqué « Je pense que c’est un processus moderne qui convient à droite comme à gauche, pour toutes les élections ».
Seule exception, soulevée par le chef du gouvernement « pas de primaire pour le président de la République lorsque celui-ci se représente ».
« C’est un processus (ndlr : les primaires) que nous avons nous-mêmes dans les statuts de l’UMP pour la désignation de candidats aux futurs grandes élections, à condition évidemment de ne pas avoir comme c’est le cas aujourd’hui un président de la République sortant », a ajouté le Premier ministre.
« Il est naturel qu’il y ait un processus démocratique de choix des candidats (…). C’est un processus auquel pour ma part j’adhère et qui, encore une fois, fait partie des statuts de l’UMP » a poursuivi François Fillon.
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