Ségolène Royal s’exprimant mardi matin sur France Inter, au lendemain de l’annonce de sa candidature aux primaires pour la présidentielle de 2012 a estimé qu’elle ferait bien son binôme dans la conquête du pouvoir en 2012 avec avac l’actuell patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn.

Ségolène Royal a affirmé que Dominique Strauss-Kahn serait « le meilleur chef de gouvernement que la France pourrait avoir », indiquant qu’elle verrait avec lui « le meilleur dispositif gagnant » pour les primaires en juin le dépôts des candidatures.

« Je ne vais pas aujourd’hui, alors que je m’engage dans cette candidature, vous dire que je vais la retirer. J’ai dit, et je m’en tiens à cela, que le moment venu, je verrai avec Dominique quel est le meilleur dispositif gagnant ».

« Dominique est, c’est vrai, le mieux placé dans les enquêtes d’opinion »

« Dominique est, c’est vrai, le mieux placé dans les enquêtes d’opinion » pour l’emporter en 2012, a-t-elle admis.

Ségl ène Royal a cependant estimé que ce dernier avait pour l’instant, la « volonté d’accomplir jusqu’au bout » son mandat à la tête du FMI qui court jusqu’à l’automne 2012.

Ajoutant que dans le cas où « Dominique Strauss-Kahn revient contrairement à ce qu’il a dit (…) disait ++écoutez, finalement j’ai envie d’être candidat à la présidentielle++ nous nous verrons et nous mettrons en place le meilleur dispositif gagnant, pour moi, c’est extrêmement clair », a poursuivi Mme Royal.

Ségolène Royal a précisé , que si DSK ne revient pas, « de toutes façons, il sera indispensable à notre équipe »

« La responsabilité qui est la mienne, si je suis candidate aux primaires et si ensuite, je suis élue présidente de la République, c’est de vous dire aujourd’hui, que le meilleur premier ministre, le meilleur chef de gouvernement (…) c’est Dominique », a-t-elle poursuivi. Ce serait « le meilleur chef de gouvernement que la France pourrait avoir ».

Estimant que cette perspective « est souhaitée et partagée par de nombreux Français, comme cela est reflété dans les enquêtes d’opinion ».

Ségolène Royal a précisé que l’ancien ministre de l’Economie qu’elle a récemment rencontré ne lui avait « fait aucune confidence sur ce sujet-là ». « C’est moi qui prends cette responsabilité-là ».

Selon la présidente de la Région Poitou Carentes, il n’y aurait « pas de compétition et de guerre des égos » entre Martine Aubry, DSK et elle-même.

« Martine a déjà dit, elle, qu’elle ne serait pas candidate contre Dominique et moi j’ai dit que j’étais là pour faire gagner mon camp », a-t-elle expliqué.

Selon Ségolène Royal « Martine pense que le candidat » à la présidentielle « doit se déclarer le plus tard possible pour subir le moins d’attaques possible de la droite, moi, je pense que l’on ne rentre pas dans une bataille à reculons », a affirmé l’ex-candidate à l’élection présidentielle de 2007.