Six mois après son entrée en fonctions, François Hollande s’exprimera mardi après-midi et donnera sa première grande conférence de presse comme il l’avait promis, mais à l’Elysée, contrairement à ce qu’il avait annoncé.
François Hollande renoue finalement avec la tradition de la grande conférence de presse à l’Elysée après s’être normalement rendu sur le plateau télévisé du 20 heures, pour répondre aux questions des journalistes ainsi qu’au musée de la Marine pour l’entretien du 14 juillet.
Jusqu’à présent François Hollande se voulait normal
A travers les journalistes, c’est aux Français que le chef de l’état va s’adresser.
L’enjeu est de taille mardi pour le chef de l’état car sa cote de confiance est au plus bas et au vu de sa popularité en baisse régulière dans les sondages, François Hollande n’a pas vraiment le droit à l’erreur.
Soit il redresse la situation, et regagne du terrain pour pousser sa politique et son gouvernement soit il rate cet examen de passage, et faute de confiance, il lui sera bien difficile de relancer l’économie dans une France en proie au doute, au sein d’une Europe en crise.
Jusqu’à présent François Hollande se voulait normal, simple, à l’abri du bling bling et puis la réalité économique et sociale, les obligations de la fonction, se sont imposées.
Un chef de l’état n’est pas normal et n’est pas comme tout le monde par le simple fait de sa fonction et de son statut même s’il reste simple dans son expression, et dans l’incarnation de la fonction présidentielle.
François Hollande a choisi un Premier ministre qui lui ressemble, adepte de la concertation et des ajustements. Le binôme étant confronté au ralentissement de la croissance, c’est le chef de l’état qui va monter en première ligne mais sans accélérer son calendrier et en expliquant que sa politique est cohérente, qu’il sait où il conduit la France.
François Hollande ira-t-il jusqu’à admettre que les efforts en matière de maitrise budgétaire sont plus importants qu’il ne les avait envisagé, parce que la situation s’est aggravée.
Le pacte de compétitivité, présenté par le Premier ministre, au lendeman de la remise du rapport Gallois et assumé par le chef de l’Etat devra être expliqué aux Français.
D’autant qu’il s’était dit opposé à la TVA sociale lorsqu’il était candidat et avait même qualifié cette mesure d’ « injuste ».
Voir aussi :(Vidéo) Bilan Hollande : 6 mois à l’Elysée. Les promesses ont-elles été tenues ?
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