Pendant que son rival Jean-François Copé faisait la sienne dans les Bouches-du-Rhône, François Fillon s’est décrti en rassembleur pour redresser une France en déclin, lors de sa rentrée dimanche dans la Sarthe.
A l’opposé de la démonstration de force le même jour de Jean-François Copé à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), François Fillon s’est posé en rassembleur dimanche dans la Sarthe, lors de sa rentrée.
François Fillon, arrivé sur deux béquilles après sa fracture à la cheville gauche lors d’un accident de scooter sur l’île de Capri (Italie), a plaisanté sur son accident aux côtés de ses soutiens, parmi lesquels l’ancien président du Sénat Gérard Larcher.
L’ancien Premier ministre s’est d’abord adressé à ceux qui le verraient pencher vers le centre: «ma jambe droite n’a jamais été aussi forte».
Il assure avoir failli arrêter la politique
après cinq ans à Matignon.
Puis à ceux dont Jean-François Copé, qui l’ont accusé, de prendre ses distances avec Nicolas Sarkozy.
«Ceux qui font ça, ils ne m’impressionnent pas (…) ça fait cinq ans que tous les matins ils se réveillent en se disant qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire pour mettre un coin entre François Fillon et Nicolas Sarkozy» a expliqué l’ancien Premier ministre.
«Il ne doit plus y avoir d’aide sociale sans contrepartie», a-t-il insisté.
M. Fillon a insisté sur le «déclin» de la France, lors de son discours, précisant que c’est par la «gravité» de la situation, que son engagement pour la présidence de l’UMP est motivé.
L’ancien Premier ministre a cité les principales réformes d’une thérapie de choc qu’il veut administrer à la France (Diminution des dépenses publiques, augmentation de l’activité des fonctionnaires, fin des 35 heures et baisse du coût du travail, réforme de l’indemnisation chômage, non plus liée à l’inactivité mais à une formation..)
F.Fillon a lancé «Est-ce que nous allons avoir la force de réagir, de faire les réformes difficiles et nécessaires (…) pour que l’on ne soit pas condamné à simplement importer des produits d’ailleurs, pour que l’on ne soit pas condamné à simplement devenir un joli territoire touristique qu’on vient visiter. C’est ça le déclin!», a-t-il précisé.
F.Fillon a plaidé pour «un rassemblement national» et a pris date pour la présidentielle de 2017, bien au-delà de la présidence de l’UMP qu’il s’est dit en mesure de le conduire.
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