Devant une salle comble et acquise avant même son discours, l’ancien Premier ministre François Fillon a tenu un discours, mardi 26 février 2013 à la Mutualité, à Paris devant près de 2000 personnes venues écouter l’ancien Premier ministre.
» Que sera la France dans quatre ans ? Si rien n’est fait,
nous subirons une chute brutale du niveau de vie »
Son premier meeting dans la salle parisienne où l’ancien président Nicolas Sarkozy avait prononcé son dernier discours, au soir même de sa défaite à l’élection présidentielle le 6 mai 2012.
«Nous sommes donc à nouveau là.» Même lieu, quasiment même heure a déclaré François Fillon mardi soir à la Mutualité.
Au premier rang, étaient présents Valérie Pécresse, Jérôme Chartier, Laurent Wauquiez, Eric Ciotti, Christian Estrosi qui l’ont défendu face au camp Copé pour la présidence de l’UMP.
Également présente, Nathalie Kosciusko-Morizet, figure du camp des non-alignés, qui a reçu un soutien appuyé de François Fillon, dans le quotidien Le Monde pour la primaire des municipales de 2014 à Paris.
Les personnalités présentes l’ont fait savoir sur le réseau social Twitter.
Le discours mardi soir s’est résumé au message : en 2017, il faudra compter avec François Fillon.
«La France était tellement plus audacieuse au temps de Nicolas Sarkozy»
Jean-François Copé patron actuel de l’UMP a été critiqué «Ce qui se faisait autrefois à chantier ouvert, dans le chahut des salles de banquet et des tonitruants discours, se fabrique maintenant à quelques-uns, dans de petits cercles, à partir d’expertises, de séquences et de communicants», a-t-il dénoncé après avoir estimé qu’«aujourd’hui, tout se fait en vase clos».
F. Fillon souligné que «la France était tellement plus audacieuse au temps de Nicolas Sarkozy» et a ajouté «Ne cherchons pas d’excuses. Ne cherchons pas de sauveur (…) Nous devons tous refaire nos preuves.»
Fillon a dit craindre une possible «conflagration civile»
«Que sera la France dans quatre ans ? Si rien n’est fait, nous subirons une chute brutale du niveau de vie. Elle peut déboucher sur une conflagration civile et mettre en péril notre pacte républicain», s’est alarmé l’ex-Premier ministre.
Et de poursuivre : «La reconstruction de la droite républicaine, unie et populaire, n’est plus une question partisane, elle relève de l’intérêt national.»
Il a dit connaître «les noeuds que nous devrons trancher pour relancer notre pays» et a dit compter sur son club «France.9» devenu «Force Républicaine» dans la perspective de 2016, avant la présidentielle.
Voir aussi : Hollande : Blague sur Sarkozy « on a un comique qui a fait 51% » ( Luc Chatel)
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