Bijoux technologique de l’Europe spatiale, de l’Agence spatiale européenne (ESA), le télescope européen devra localiser les étoiles de la voie lactée pendant cinq ans.
C’est depuis la légendaire fusée russe Soyouz, que Gaia a été envoyé avec succès jeudi matin depuis la Guyane ? Cette mission de l’Agence spatiale européenne (ESA) doit durer au moins cinq ans.
« Nous sommes à l’aube de révolutionner notre compréhension
de l’histoire de la Voie lactée »
Stéphane Israël, PDG d’Arianespace a déclaré à l’occasion de ce lancement, débuté deux minutes seulement après le lever du soleil en Guyane : « Nous sommes à l’aube de révolutionner notre compréhension de l’histoire de la Voie lactée » a t-il déclaré.
Gaia a déployé, une heure après son lancement, sa « jupe » de dix mètres de diamètre, constituée d’un parasol pour abriter ses instruments ultra-sensibles de l’éclat du Soleil et des panneaux solaires destinés à s’alimenter en énergie.
A l’abri des parasites de la Terre et de la Lune, ce « point de Lagrange 2 », ouvre sur un panorama unique sur l’Univers.
Gaia doit rejoindre dans environ un mois ce « point de Lagrange 2 », son poste d’observation privilégié, qui se trouve à près 1,5 million de kilomètres de la Terre et qui suit notre planète dans sa révolution autour du Soleil.
En reconstituant l’évolution de notre galaxie, Gaia permettra également aux astrophysiciens de faire « de l’archéologie galactique ».
Surnommé « L’arpenteur de la galaxie », Gaia a pour mission de réaliser un atlas en 3D de la Voie lactée.
Le satellite localisera un milliard d’étoiles qui seront observée près de 70 fois et doit déterminer la position et le mouvement des étoiles, ainsi que leur distance. L’étoile la plus proche se trouve à une distance de près de 40 milliards de kilomètres.
Jamais la distance de plus de 99% de ces étoiles n’a jamais été mesurée avec une réelle précision.
Les coordonnées célestes de près de 120.000 étoiles, ont déjà été fournies par Hipparcos, dans un atlas qui sert encore de référence actuellement.
Selon François Mignard de l’Observatoire de la Côte d’Azur, responsable de la participation française à Gaia, ce « catalogue du ciel » devrait être actualisé « dans moins de deux ans » par les premiers résultats de Gaia.
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