Henri Guaino conseiller spécial du chef de l’état, interrogé par Public Sénat et Radio Classique lundi matin a réagi aux propos de Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole de François Hollande, qui a qualifié ce week-end Nicolas Sarkozy de «produit de contrebande»,
«La pauvre !» a t-il répondu estimant qu’elle «engage son candidat» : «Que voulez-vous répondre à ça, sinon par la commisération ou bien un peu d’énervement ?».
Dimanche Najat Vallaud-Belkacem a écrit que «le Nicolas Sarkozy qu’on cherche à vendre aux Français est un faux, une contrefaçon, un produit de contrebande imaginé par des cerveaux d’extrême droite et revendu par des valets sans morale», suscitant la colère de l’UMP.
Henri Guaino est par ailleurs revienu sur sa grosse colère survenue samedi face à un élu PS, en direct sur France 3 Ile-de-France : «Il ne faut jamais se mettre en colère, ce n’est pas bon pour la santé et ça ne fait pas avancer le débat».
Henri Guaino a ajouté «Simplement, il y a dans toutes les campagnes une part d’humanité et c’est la mienne qui s’est exprimée».
Et de conclure «Je ne viens pas sur des plateaux de télévision pour me faire insulter (…). On n’est plus dans le débat, on est dans l’invective. Je veux discuter avec des gens polis».
«Je crois que c’est une stratégie du Parti socialiste de tuer le débat» a estimé Henri Guaino.
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