Après la mise en examen d’un policier pour homicide volontaire, le candidat PS à l’élection présidentielle François Hollande recevra jeudi à 17h30 «une délégation de policiers et de leurs représentants» à son QG de campagne.
Jeudi en début après-midi Nicolas Sarkozy a reçu une délégation policiers en colère après son meeting de campagne, à la mairie du Raincy, où il s’est entretenu avec une délégation de fonctionnaires de police, qui protestent contre la mis en examen de leur collègue.
Nicolas Sarkozy a renouvelé son soutien et déclaré à sa sortie de la mairie du Raincy, qu’il a trouvés «choqués» rappelant que «la justice doit faire son travail».
« on ne peut pas mettre sur le même plan un policier dans l’exercice
de ses fonctions et un délinquant dans l’exercice de ses fonctions à lui » ( Sarkozy)
Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, qui a assisté à l’entretien entre Nicolas Sarkozy et les policiers a indiqué qu’il allait recevoir dans la journée 200 policiers à la préfecture de Seine St Denis.
Lors de son meeting au Raincy, (Seine-Saint-Denis), Nicolas Sarkozy a débuté son discours sur la mise en examen d’un policier mercredi à Bobigny, à l’origine de la colère chez les policiers.
Nicolas Sarkozy a détaillé minute par minute comment ce fonctionnaire de police sur lequel pointait une arme, a tiré sur un délinquant.
Le chef de l’Etat a précisé soutenir « la justice dans son enquête», car, a t-il ajouté le délinquant, « quel que soit son passé, est un être humain ».
Nicolas Sarkozy a exprimé également son «soutien», sa «confiance» et sa « compréhension » devant l’émotion des « collègues de ces policiers » face à cette mise en examen de l’un des leurs pour homicide volontaire.
Nicolas Sarkozy s’est dit favorable à ce « que le droit de la légitime défense évolue dans un sens plus protecteur pour les policiers et les gendarmes ».
Il a ajouté « Il doit y avoir une présomption de légitime défense, car dans un Etat de droit, on ne peut pas mettre au même niveau le policier dans l’exercice de ses fonctions et le délinquant dans l’exercice de ses fonctions à lui ».
« on ne peut pas mettre sur le même plan un policier dans l’exercice de ses fonctions et un délinquant dans l’exercice de ses fonctions à lui » a précisé Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse.
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