Depuis début 2012, l’entreprise fait l’objet d’une enquête pour soupçons d’espionnage illicite de ses salariés et de ses clients.
Jeudi 7 novembre au matin, le siège français d’Ikea, à Plaisir (Yvelines), a été perquisitionné, dans le cadre de l’enquête sur les soupçons de surveillance illicite de salariés et de clients.
Depuis début 2012, Ikea France fait l’objet d’une enquête pour soupçons d’espionnage illicite de ses salariés et de ses clients.
Le directeur financier du groupe France, Dariusz Rychert, a été placé en garde à vue dans les locaux de la société, selon le journal Le Monde.
Une dizaine de mises en examen ont fait suite à ces investigations qui concernent notamment celle du responsable du département gestion du risque de 1998 à 2012, et de son ex adjointe.
Depuis le printemps 2013, quatre fonctionnaires de police, dont des gradés, ont été mis en examen pour recel de divulgation d’informations à caractère privé et violation du secret professionnel.
En Mai 2012 des sanctions avaient été prononcées chez Ikéa France, filiale française du groupe suédois d’ameublement.
La filiale avait déjà annoncé le départ de quatre de ses dirigeants, mis en cause dans l’affaire de surveillance illégale de certains clients et salariés de l’enseigne.
Un ancien directeur général, un ancien directeur financier, une ancienne directrice des ressources humaines, et l’actuel responsable de la gestion du risque avaient été mis en cause.
Selon un communiqué d’Ikéa , ils « vont quitter leurs fonctions et le groupe ».
Ikéa évoquait « des comportements contraires à l’éthique ».
A la suite de cette affaire, les trois premiers avaient été mis en disponibilité.
L’espionnage d’une employée aurait été « cautionné et supervisé «
par l ‘ancien patron d’Ikea France entre 1996 à 2009,
En juin 2012, le directeur du magasin Ikea de Reims a été mis en examen, pour avoir « cautionné et supervisé » l’espionnage d’une salariée.
Selon Mediapart, des employés et des clients, et ces pratiques auraient été « cautionné et supervisées par l’espionnage d’au moins une salariée » de la part de l ‘ancien patron d’Ikea France entre 1996 à 2009,
Selon le site d’information l « a bien eu connaissance de certaines des méthodes mises en œuvre par le responsable de la sécurité, dans l’espionnage de salariés du groupe ».
Mediapart publie les facs-similés de courriels échangés en décembre 2008 entre le directeur et la directrice des ressources humaines de l’époque, sur le cas d’une cadre la filiale du géant suédois du meuble, soupçonnée d’avoir abusé d’un arrêt maladie pour un séjour au Maroc.
Selon le site, le patron et la DRH « vont tout mettre en oeuvre pour tenter de prouver ses fraudes supposées, en recherchant les traces de ses voyages, les preuves de son achat d’une maison à Essaouira et de supposés faux documents signés par des médecins parisiens » avait indiqué Mediapart.
Selon le fac-similé produit par Mediapart, à l’un des courriels du responsable de la sécurité, le patron répond : « Excellent ! On fait quand même les contrôles pendant la semaine de Noël pour essayer de la coincer ».
Selon le même document, la co-destinataire du message, estime qu’il « Une preuve irréfutable qu’elle a produit deux faux (…) On va avancer ».
La salariée mise en cause en arrêt maladie renouvelé toute l’année 2008 pour une hépatite C, a assuré à Mediapart, être partie à plusieurs reprises se reposer à Essaouira « avec l’accord de son médecin et de la Sécurité sociale ».
Un an et demi plus tard, en mars 2009, son licenciement, a été jugé par le tribunal des prud’hommes de Versailles « dénué de cause réelle et sérieuse ».
Selon Mediapart, le tribunal avait condamné Ikea à payer à la salariée 56.800 euros d’indemnités.
La direction d’Ikea France avait affirmé dans un communiqué « se dissocier totalement des comportements contraires à l’éthique et des pratiques de surveillance illégales » de ses salariés et de ses clients.
Après la plainte du syndicat FO pour « utilisation frauduleuse de données personnelles » sur des soupçons de surveillance illégale de salariés et de clients, le parquet de Versailles a ouvert jeudi une enquête préliminaire et la direction centrale de la police judiciaire s’est vue confiée l’enquête.
Début 2010 le directeur a quitté Ikea France pour la direction des opérations commerciales du groupe à l’international et Mme Hery dirige actuellement le magasin du groupe à Franconville (Val-d’Oise) ajoute Mediapart.
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