Cet été de nombreux signaux ont montré l’exaspération des Français sur le taux de fiscalité et de prélèvements sociaux en France.

La fiscalité qui a occupé une place centrale dans les débats de la majorité cet été, s’est imposée le week-end dernier, la comme le thème principal à l’université d’été du PS à La Rochelle (Charente-Maritime).

Sur France Inter, Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie et des Finances s’était dit, à son retour de vacances, «très sensible au ras-le-bol fiscal» des Français pour lutter contre le déficit.

En effet, Bercy qui doit en effet trouver 6 milliards d’impôts nouveaux.

 » baisser les dépenses , à hauteur d’un point de PIB c’est à dire 20 milliards

ce serait absolument astronomique « 

Les propos de Pierre Moscovici ont été suivis par une polémique quelques jours plus tard lorsque Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, avait annoncé fin août la création d’une «contribution climat-énergie», une taxe carbone.

Face aux réactions provoquées par cette annonce, l’exécutif avait reculé d’une seule voix, minimisant le dispositif et certifiant qu’il ne s’agirait en aucun cas «d’une nouvelle taxe».

Vendredi dans un entretien au journal Le Monde, François Hollande a admis «Je reconnais qu’à l’automne 2012, face à l’ampleur des déficits, un effort supplémentaire a été demandé aux Français. Notamment aux plus favorisés, mais pas seulement».

En 2012, les contribuables Français y ont laissé 22 milliards d’euros en et 24 milliards en 2013, au titre des prélèvements obligatoires indique Le Monde.

Pour le président de la république «Grâce à l’engagement de substantielles économies, le temps est venu de faire – plus tôt qu’il n’avait été prévu – une pause fiscale».

Il ajoute «C’est pourquoi l’option de la CSG -pour financer les retraites- a été écartée. Et que le barème d’impôt sur le revenu sera réindexé».

Le chef de l’état précise «Pour les entreprises, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault s’est engagé à ne pas alourdir le coût du travail et à ne pas amputer leurs marges. Nous n’allons pas leur reprendre d’une main ce qu’on leur a donné de l’autre avec le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)».

Selon l’éditorialiste économique de BFMTV Nicolas Doze, une des possibilité offertes au gouvernement, serait de « baisser les dépenses , à hauteur d’un point de PIB c’est à dire 20 milliards de baisses de dépenses, ce serait absolument astronomique » a t-il expliqué lundi 2 septembre.

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