Lors des élections législatives dimanche en Italie, Beppe Grillo, comique populiste reconverti dans la politique, a obtenu près de 20% des voix.
« les marchés ont peur de ne pas être remboursés »
( Nicolas Doze – BFMTV)
Dimanche le Mouvement 5 étoiles (M5S) de l’ex-comique Beppe Grillo fondé en 2009 a dépassé les pronostics les plus optimistes.
Beppe Grillo a permis de faire élire sous sa bannière, des dizaines de parlementaires et est devenu un acteur politique incontournable en Italie obtenant plus d’un quart des suffrages.
Son mouvement le 5 étoiles est devenu le premier parti politique italien au Parlement et la troisième force derrière les coalitions de droite et de gauche.
Face à l’exaspération de ses compatriotes, de gauche comme de droite, contre l’austérité, ce tribun a pu profiter du rejet de la classe politique.
Son blog est le plus lu d’Italie et Beppe Grillo a su séduire nombre d’Italiens, notamment chez les jeunes. Le parti a défini son programme à partir de contributions en ligne lors des législatives.
Le Mouvement 5 étoiles est devenu une véritable force politique qui profite des scandales de corruption dansplusieurs partis politiques récemment.
En octobre, aux élections régionales, première victoire d’envergure en Sicile, où Le Mouvement 5 étoiles est devenu le premier parti.
Les élus du mouvement ont baissé leurs propres salaires pour créer un fonds d’aide destiné à aider les petites entreprises.
Les élus ont pu obtenir par ailleurs l’annulation d’un projet d’installation d’un système radar américain dans une réserve naturelle soulignant l’importance des problèmes locaux pour les partisans de Grillo.
A l’inverse Mario Monti a payé dimanche lors des élections législatives italiennes 15 mois d’austérité et a réalisé un échec cuisant auprès des électeurs avec en moyenne moins de 10% des voix.
Comme le souligne l’éditorialite Nicolas Doze, le parti de Beppe Grillo devient le Premier parti d’Italie car droite et gauche sont des coalitions.
Un quart du pays en votant pour Le Mouvement 5 étoiles a dit NON aux élites à ces éternels représentants « qui pour certains d’entre eux sont vieillissants et corrompus, a dit Non à l’euro et au système » a précisé l’éditorialite Nicolas Doze.
Selon éditorialiste Nicolas Doze, les marchés financiers ont peur de ne pas être remboursés en cas de remontée des taux italiens.
Voir aussi : Hollande : Blague sur Sarkozy « on a un comique qui a fait 51% » ( Luc Chatel)
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