L’éditorialiste économique Nicolas Doze a consacré sa chronique lundi 18 février 2013 à la dépense publique.
Nicolas Doze « C’est vrai que ça sent la rigueur la vraie, celle qui passe par la dépense publique. Sans dépense publique la promesse politique est démonétisée ».
» la dépense pubique c’est l’EPO de l’économie
française depuis 40 ans «
« Comment financer par exemple les allocations pour le premier enfant d’une mère isolée s’il n’y a pas de dépense publique ?
« Je comprends cette émotion, la dépense publique c’est l’EPO de l’économie française depuis 40 ans et décider soudainement de changer c’est vrai que c’est émouvant ».
« En plus à chaque euro en moins vous vous rapprochez un peu plus de l’échec à la prochaine élection » a ajouté Nicolas Doze
« Il faut tailler dans les dépenses publiques, parce-qu’aujourd’hui c’est un record en France et que l’activité économique ne permet plus de financer cette dépense ».
« Auparavant on pouvait s’endetter c’était très bien, seulement on a un niveau de dettes aujourd’hui qui fait que le recours à endettement n’est plus possible ».
« Deuxième raison la croissance est moins forte que prévu. Quand vous avez moins de croissance, vous avez des impôts qui rapportent moins et puis en plus vous avez généralement plus de chômeurs dons plus de dépenses sociales pour les indemniser. Donc il faut quoi qu’il arrive trouver des économies quelque part »
« La troisième raison c’est que notre pays va devoir désormais expliquer à Bruxelles comment il compte assumer l’abandon des fameux 3% des déficits publics fin 2013. Pour l’instant, il y a pas mal d’économie qui ont été annoncées mais personne ne les a concrètement vues, personne ne sait où sait y compris la Cour des comptes qui s’interroge ».
« Quatrième élément la dépense publique c’est la seule solution qu’il vous reste lorsque vous avez essayé de tout obtenir par l’impôt et que l’impôt est au taquet et que la dévaluation n’est plus possible »
« Parlons net, il faudrait que le gouvernement trouve entre 5 et 8 milliards d’euros sinon on explosera nos objectifs de déficit et qu’on risquera d’entamer la crédibilité de la note souveraine de la France ».
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(Vidéo) Canal + : Johnny Hallyday et Amanda Sthers au Grand Journal ( jeudi 14 février 2013)
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