Christine Lagarde, présidente du FMI a déclaré lundi sur Europe 1 :
« La priorité, c’est évidemment qu’elles puissent aller chercher des capitaux auprès de leurs actionnaires, qu’elles intègrent des réserves et qu’en dernier ressort, si ces moyens-là n’étaient pas disponibles et suffisants, qu’une formule plus collective soit mise en place ».
« Il y a beaucoup de banques aujourd’hui qui peuvent faire appel à leurs actionnaires », a ajouté, Christine Lagarde lundi.
Selon Christine Lagarde, le FMI dispose des ressources suffisantes pour répondre aux besoins de financement des pays en difficulté. « Je considère que le FMI a des moyens appropriés. Mon principe, c’est celui de l’adéquation entre les ressources et les besoins. Aujourd’hui, je suis en situation d’adéquation », a-t-elle indiqué.
Le FMI aurait besoin de capitaux de l’ordre de 350 milliards de dollars pour que l’institution financière soit pleinement en mesure de lutter contre les crises économiques a déclaré une source a déclaré à Reuters vendredi.
Afin de forcer les banques à trouver des ressources qui leur permettent de supporter des pertes plus importantes que prévu sur la dette souveraine des pays les plus fragiles de la zone euro, les dirigeants européens ont accentué leur pression la semaine dernière.
Avant le prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement du G20 à Cannes (Alpes-Maritimes), les 3 et 4 novembre, l’Allemagne et la France se sont engagées le 9 octobre à faire des propositions concrètes sur la recapitalisation des banques européennes et sur un renforcement des capacités d’intervention du Fonds européen de stabilité financière (FESF)
Pour le prochain Conseil européen, du 23 octobre prochain, des annonces sont attendues.
Pour soutenir les banques avant d’envisager une intervention de l’État, Paris a d’ores et déjà fait savoir qu’un appel à des fonds privés serait privilégié.
Certains banques allemandes et françaises ont prévenu qu’elles chercheraient à éviter des recapitalisations forcées susceptibles de diluer leur actionnariat, dans un contexte où les titres des banques fortement chuté depuis le début de la crise.
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