Plusieurs membres du gouvernement seraient à la manœuvre pour provoquer un départ de Jean-Marc Ayrault de Matignon.
De fortes dissensions entre le Premier ministre et les principaux membres du gouvernement couveraient.
La presse ( Le Monde et l’Opinion) a publié vendredi des articles selon lesquels, plusieurs membres du gouvernement et des figures de la majorité tenteraient d’obtenir le départ du Premier ministre avant les élections municipales pour éviter une débâcle électorale notamment.
« Comment ils veulent s’en débarrasser » ( L’Opinion)
Invité jeudi soir au JT de 20h de TF1, afin de « mettre fin aux polémiques » en refusant notamment de commenter les critiques qui lui sont faites, sur la réforme fiscale notamment, le Premier ministre, s’est voulu rassembleur et a affirmé avoir la confiance de François Hollande … mais jusqu’à quand ?
Les candidats à Matignon se préparent pour l’après -municipales ou au plus tard après les élection Européennes, le 25 mai.
Certains des candidats à sa succession seraient dans le gouvernement selon la presse qui évoque les noms de Manuel Valls, Laurent Fabius ou encore de Claude Bartolone.
En annonçant sans concertation la réforme de la fiscalité le mois dernier, Jean-Marc Ayrault s’est fâché définitivement avec les patrons de Bercy, Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve.
Selon Le Monde, des socialistes parleraient à propos de la Réforme fiscale d' »oraison funèbre » même si le Premier ministre promet d’aller jusqu’au bout, et a mis en place jeudi un calendrier afin d’annoncer des mesures concrètes pour l’été, et permettre une entrée en vigueur de la réforme dans le projet de loi de Finances 2015.
Mercredi le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, n’aurait pas apprécié l’ordre donné au Parlement de « se saisir du sujet » bien qu’il l’ai contesté au journal Le Monde.
Claude Bartolone a déclaré mercredi dans une interview à France Infos à propos du Premier ministre « On fait avec ».
Le président de l’Assemblée Nationale aurait cependant permis à Jean-Marc Ayrault d’obtenir le soutien de la majorité parlementaire, et notamment de l’aile gauche du PS sur la question de la « remise à plat de la fiscalité ».
Depuis le début du quinquennat de François Hollande, Jean Marc Ayrault était déjà qualifié de « Premier ministre faible » et sans véritable soutien inconditionnel des membres du gouvernement.
Le rapport sur l’intégration n’a pas arrangé les choses et a permis à la droite de sauter sur l’occasion.
Ce rapport a de nouveau divisé les partisans du « on ne touche pas à la laïcité » dans l’entourage de Manuel Valls et le courant proche Martine Aubry favorable à une éventuelle ouverture au multiculturalisme.
Manuels Valls a fait part ouvertement, cette fois de son désaccord avec Jean-Marc Ayrault en indiquant « il y a des mesures qui sont inacceptables ».
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« J’ai la confiance de François Hollande » ( Ayrault)
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