Le journaliste politique de BFMTV, Olivier Mazerolles est revenu mardi 4 septembre 2012 sur « Les mauvaises habitudes qui reviennent au galop au PS et l’UMP pour la désignation du futur premier secrétaire »

Olivier Mazerolles « Même au PS la rénovation qi avait été impulsée par Arnaud Montebourg et a été adoptée sous l’autorité de Martine aubry c’était en juillet 2010.

Et c’est là qu’avaient été désignées un certain nombre de choses : les primaires ..une réussite, la parité totale…un succès mission accomplie.

Le non cumul des mandats, alors on voit bien que déjà ça renacle et ça va sans doute se faire mais dans la difficulté.

Et puis pour éviter que ne ressurgissent les magouilles qui avaient pourri les Congrès de Rennes, du Mans et de Reims, avait été décidé le nouveau mode de désignation du Premier secrétaire.

« C’est Martine Aubry qui va décider,

les militants auront beau en choisir un autre... »

Comme toujours le diable se cache dans les détails. Parce-que les militants qui ont accepté ces règles n’avaient pas imaginé que dans leur parti, après un succès à la présidentielle, c’est la discipline qui prévaudrait.

C’est ce qui se passe, avec la motion ultra majoritaire qui va être présentée et co-signé par Jean Marc Ayrault, évidemment elle va rafler la quasi totalité des suffrages.

Qu’est-ce qui va se passer donc.Et bien le futur secrétaire va être celui que Martine Aubry dans la majesté de sa fonction va désigner comme étant le premier signataire de la motion.

C’est elle qui va décider, les militants auront beau en choisir un autre, ce n’est pas eux qui pourront le faire.

Et cette discipline au parti socialiste, elle s’instaure à tous les niveaux.

On a vu cette semaine, Jean Marc Ayrault comme un prof un peu chahuté et qui dit à l’attention des ministres quii ont tendance à l’ouvrir un peu trop « Ca suffit ».

Et puis Bruno Le Roux président du groupe socialiste à l’Assemble Nationale dit : Je ne veux voir qu’une seule tête » à l’adresse des députés PS qui pourraient être tentés de voter contre le Traité européen.

La Convention du Parti Socialiste avait écrit « Nous préfèrerons toujours un parti qui débat qu’un appareil aux ordres ».

Eh bien ce n’est pas ce qui se passe.

L’ancien député PS Jean Jacques Queyranne aujourd’hui président socialiste de la Région Rhône Alpes qui dit ++ Je ne voudrai quand même pas qu’on en arrive à un processus à la mode en Nord Coréénne » a indiqué Olivier Mazerolles.

Le vent du renouveau ne souffle guère à l’UMP non plus, les statuts du parti « datent des années 2000 »

« Ces statuts avaient été écrits pour empêcher une multiplicité de candidatures. Parce-que, pour être candidat il faut obtenir le parrainnage d’au moins 3% des militants.

Et pour obtenir ces parrainnages il faut connaître les militants, avoir accès aux fichiers, ce qui n’est pas toujours facile.

Et ensuite aux militants, pour qu’ils parrainent on leur propose une procédure draconienne et assez difficile à remplir. Et pour parrainer il faut vraiment le vouloir.

Et ceux qui voudraient bousculer les caciques de l’UMP c’est à dire Nathalie Kosciusko Morizet, Bruno Le Maire voire Henri Gaino et bien tous ceux là vont être gentiment invités à rester dans leurs bottes » a poursuivi Olivier Mazerolles.

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