Dans une tribune publiée samedi dans Le Figaro, le Premier ministre lance un appel à « l’unité » à « toutes les formations politiques », notamment aux socialistes, pour l’adoption de la « règle d’or » et le retour à l’équilibre budgétaire.
Le PS y est opposé comme l’enesmble de la gauche.
François Fillon en appelle aux députés de l’opposition et à leur « responsabilité » et au « sens de l’intérêt national ».
Un appel à « l’unité » à lancé en direction de « toutes les formations politiques », notamment aux socialistes, pour l’adoption de la « règle d’or ».
Le premier ministre prône un retour à l’équilibre budgétaire :
« Personne ne demande aux dirigeants socialistes français de renoncer à leurs convictions ni même à leurs ambitions légitimes » et leur demande « reconnaître les efforts de la France et de l’Allemagne pour sortir de la crise » déclare François Fillon.
Estimant que ce projet de réforme constitutionnelle était une opération politique du chef de l’Etat, les socialistes ont refusé de voter ce texte lors de son examen à l’Assemblée et au Sénat.
Pour une adoption définitive de la « règle d’or » par le Parlement lors d’un Congrès à Versailles, le gouvernement a besoin des voix des parlementaires de l’opposition.
« Un message d’unité nationale est encore la meilleure des réponses aux doutes des marchés et aux craintes des investisseurs » estime François Fillon dans sa tribune
publiée samedi.
François Fillon rappelle que l’objectif du « retour à un déficit de 3% » du PIB « en 2013 » est « intangible ».
« Personne n’a le droit de mentir aux Français sur les efforts que nous devons consentir. Personne ne pourra revenir sur ces mesures qui garantissent notre souveraineté financière et sociale » précise le Premier ministre.
« la leçon d’économie du Professeur Banqueroute »
Harlem Désir, Premier secrétaire par intérim du PS a réagi à cette tribune du Premier ministre en déclarant dans un communiqué « Le Premier Ministre François Fillon assène aux Français, qui subissent durement la crise, la leçon d’économie du Professeur Banqueroute ».
Il ajoute « François Fillon appelle à l’union nationale pour payer les factures de sa gabegie fiscale mais depuis 2007 il a surtout fait l’union des plus riches pour se partager les cadeaux fiscaux ».
« Au plus fort de la crise, les Français n’attendent pas du Premier ministre de publier des tribunes politiciennes, mais lui demandent un budget efficace et juste » poursuit Harlem Désir.
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