Nicolas Sarkozy songerait de pus en plus à un revenir en politique et ses proches prépareraient son retour et lui-même serait de plus en plus impatient indique samedi 22 juin le quotidien Le Monde.
L’ancien ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, premier des « sarkozystes » explique « Il est en campagne, ça ne fait aucun doute ». La phrase, rapportée par Le Monde, est celle d’un des plus proches collaborateurs mais dont le nom n’est pas cité. « C’est vrai qu’il montre de plus en plus son appétence ».
Une enquête est publiée par Le Monde dans son édition de dimanche-lundi.
Le retour en politique de Nicolas Sarkozy se préparerait activement.
Une offensive de l’ancien président serait prévue en 2015 et un appel de ses amis en 2014 pourrait précéder ccette initiative.
Selon le quotidien, sa détermination est d’autant plus grande après les critiques de son ancien Premier ministre François Fillon, qui s’est lancé dans la course à l’élection présidentielle de 2017, et sa mise en examen dans l’affaire Bettencourt.
Brice Hortefeux ajoute « Il aura besoin d’une maison avec de solides fondations ».
Le Monde évoque par ailleurs la colère de Nicolas Sarkozy à l’encontre de François Fillon, et aurait déclaré « C’est le pire des traîtres » après les critiques de l’ancien Premier ministre à l’égard de celui qui l’avait choisi pour diriger le gouvernement pendant 5 années.
Le sondeur Pierre Giacometti, qui travaillait à l’Elysée sous Nicolas Sarkozy, indique qu’il voit régulièrement l’ancien président de la république qui serait pressé de sortir du silence auquel il est soumis.
Il ajoute « On sous-estime ce que peut représenter pour lui l’effort de rester silencieux », précise -t-il.
Ses proches décrivent dans Le Monde les préparatifs en cours pour organiser cet éventuel retour.
Selon les sondages, Nicolas Sarkozy reste le favori des électeurs de droite pour la présidentielle de 2017.
En mars, l’ancien président avait révélé ses intentions et avait indiqué qu’il n’excluait pas de revenir si le pays se trouvait « tenaillé entre la poussée de l’extrémisme de gauche et celui de droite », sans « aucune solution de recours à droite ni à gauche ».
Ajoutant « Il y aura malheureusement un moment où la question ne sera plus : ‘avez-vous envie ?’ mais ‘aurez-vous le choix ?' », précisait-il.
Et de conclure « Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. »
Le Monde cite son entourage selon lequel toutes les affaires qui le mettent directement ou indirectement en cause constituerait une importante motivation pour revenir.
Ses avocats tentent de faire récuser les magistrats qui l’ont mis en examen. La Cour de Cassation s’est déclarée incompétente vendredi pour dessaisir les jugé suspecté de partialité.
Nicolas Sarkozy considère injuste cette mise en cause.
En ce qui concerne l’affaire Tapie et le dossier de l’arbitrage qui a permis à l’homme d’affaires Bernard Tapie de toucher 403 millions d’euros dont 45 millions de préjudice moral pour solder le litige qui l’opposait au Crédit Lyonnais, l’ex chef d’état considère que ces accusations s’effondreront ce qui renforcera sa position.
Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour abus de faiblesse dans l’enquête sur la fortune de Liliane Bettencourt, et est soupçonné d’avoir profité de la faiblesse de la milliardaire pour lui soutirer de l’argent afin de financer sa campagne de 2007.
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