Une semaine riche en événement dans l’entourage de l’ex chef de l’état Nicolas Sarkozy. Deux de ses plus proches collaborateurs se sont retrouvés au centre d’une tourmente judiciaire.
Nicolas Sarkozy, comme à son habitude, à 8h30, il rejoignait son quartier général au 77 rue de Miromesnil, mais ce jour là, il trouve un bureau vide, son directeur de cabinet Michel Gaudin est en garde à vue aux côtés de Claude Guéant, l’ancien ministre de l’Intérieur, le premier cercle de Nicolas Sarkozy.
« un vrai désir de revanche » ( Marianne)
Depuis ses bureaux, rue de Miromesnil, l’ancien chef de l’état reçoit des personnalités, écoute, car en réalité depuis son départ de l’Elysée, Nicolas Sarkozy n’a jamais réellement quitté la scène politique et apparaît régulièrement en public et en toute discrétion
En septembre dernier, Nicolas Sarkozy était en visite à Archamps ( Haute Savie) officiellement pour une visite présentée comme privée, pas de déclaration officielle aux médias, mais c’est pour l’ex président, l’occasion d’être filmé et de rencontrer ses partisans.
Ce type de visite s’appelle « la stratégie de la carte postale » « qui permet de dire de suis là je suis un recours au cas où » selon Yves de Kerdrel directeur de la rédaction de Valeurs actuelles.
Selon Laureline Dupont, journaliste à Marianne « Malgré tout ce que disent ses proches, il a un vrai désir de revanche, je vois mal comment il pourrait nier cette envie et la mettre de côté et mener sa vie loin de la politique ».
La journaliste ajoute « lui dit qu’il assiste aux concerts de Carla Bruni par amour, par altruisme, parce-qu’ellle l’a beaucoup aidé durant ce quinquennat et qu’il veut lui rendre la pareille, la vérité c’est que ça lui permet de faire le tour de France de serrer des mains, de prendre le poul de l’opinion, par rapport à lui ».
Si il souhaite faire son retour en politique, l’ancien président aura des obstacles à surmonter à commencer par le timing . Certains médias évoquent un retour après les élections européennes ou municipales de 2014.
Certains notent qu’à droite, aucun chef ou responsable qui pourrait remporter les prochaines élections présidentielles de 2017, n’émerge depuis son départ de la scène politique.
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