Alors que l’on savait depuis mardi que le casque du champion de F1 Michael Schumacher s’était brisé en deux quand sa tête a heurté un rocher, ce n’est que vendredi, alors que l’accident est survenu dimanche matin, que l’existence de la caméra Go-Pro a curieusement été révélée.
Cette caméra miniature étanche, très prisée par les sportifs
de l’extrême est dotée d’un grand angle de 170°
La porte-parole du champion, Sabine Kehm a formellement contesté samedi des réticences de la part de la famille sur la remise de l’appareil aux enquêteurs, comme l’avaient annoncé certains médias.
«Que cela ait dû être fait contre la volonté de la famille est faux», «seule la santé de Michael compte pour sa famille» a affirmé Mme Kehm, dans un texte présenté comme une mise au point.
La porte-parole du champion de F1 a ajouté qu’«en accord avec les médecins qui s’occupent de Michael au CHU de Grenoble, il n’est pas prévu d’organiser de conférence de presse avant lundi».
Et de préciser «Nous insistons également sur le fait que toute information sur sa santé n’émanant pas de ses médecins ou de la direction de l’hôpital doit être considérée comme nulle et pure spéculation» et a demandé aux médias de «respecter la vie privée de la famille».
Cette caméra miniature étanche, très appréciée par les sportifs de l’extrême, qui filment ainsi leurs performances, est dotée d’un grand angle de 170°, favorisant les vues de très près comme le visage de l’utilisateur ainsi que d’une importante profondeur de champ, pafin de filmer le paysage autour.
Les nouveaux modèles de caméras GoPro permettent de prendre jusqu’à 30 images par seconde durant six heures.
Ces images pourraient se révéler déterminantes pour les enquêteurs afin d’éclaircir les circonstances réelles de l’accident survenu dans un secteur hors piste de Méribel (Savoie) et définir les causes et responsabilités des uns et des autres, au regard des importants enjeux financiers pour les assurances.
Or, contrairement à que qu’affirme le parquet d’Albertville et la direction de la station selon lesquels Michael Schumacher skiait à grande vitesse dans une «zone hors piste» située entre une piste rouge (de difficulté moyenne) et une bleue (facile), lorsque sa tête a violemment heurté un rocher «après avoir chuté ou été déséquilibré» par une première pierre, Sabine Kehm, conteste cette cette version.
Selon la porte-parole du champion, Michael Schumacher «n’allait pas vite parce qu’il semble qu’il avait aidé un ami qui venait de tomber».
Il pourrait s’agir de la fille d’un ami, «tombée dans une zone entre les deux pistes» indique le quotidien allemand Bild.
Me Edouard Bourgin, spécialiste de l’indemnisation des préjudices corporels quelles que soient les actions envisagées, «aucun avocat ne saisira la justice avant de connaître l’issue de l’enquête».
Après l’ouverture d’ une enquête par Le parquet d’Albertville, celui-ci devrait rendre ses conclusions prochainement et établir si Schumacher skiait ou non à trop grande vitesse ou si matériel a pu être défectueux- une possible fixation bloquée est évoquée par le quotidien allemand Bild.
Aucune information n’a été précisée sur la possible exploitatation des images qui ont pu être endommagées compte tenu de la violence de l’accident.
Vendredi après-midi, des gendarmes se sont rendus à l’hôpital de Grenoble pour entendre le fils de Michael Schumacher et l’un de ses amis, présents sur les lieux l’accident. En fin de semaine dernière, d’autres proches ont été entendus.
Samedi sl porte-parole du septuple champion du monde, Michael Schumacher, a annoncé que celui-ci plongé dans le coma depuis six jours, reste dans un «état critique mais stable».
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(Vidéo) Schumacher : la caméra de son casque (GoPro)-
élément clé de l’enquête
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