Ultime rebondissement mardi, après un semblant d’accalmie dans une élection extrêmement tendue les fillonistes réclament «la vérité» et les copéistes dénonçant un comportement «déplorable».
Ls deux leaders se sont expliqué par JT interposés mercredi soir.
François Fillon a expliqué sur TF1 qu’il renonçait à la présidence du parti mais demandait la réintégration des voix oubliées et la nomination provisoire d’Alain Juppé à la tête du parti.
Sur France 2, Jean-François Copé lui a opposé une fin de non-recevoir à cette demande.
« Je ne revendique pas la présidence de l’UMP »
Fillon sur TF1 a déclaré «L’UMP ne peut pas vivre sur un mensonge. Imaginez-vous un président de la République française qui serait élu alors que trois départements ne seraient pas comptés.»
«Je ne revendique pas la présidence de l’UMP, je renonce à la présidence de l’UMP», a expliqué François Fillon sur TF1.
François Fillon a dit n’avoir pas «confiance dans la commission des recours». «Si je dépose un recours, ce sera devant la justice».
L’ex-Premier ministre a ajouté «Je mesure la souffrance des militants». «Je défends l’honneur de mon parti», a ajouté François Fillon qui reconnaît que son attitude pourra lui attirer des critiques.
Fillon demande la réintégration des voix oubliées. «Si ma demande n’est pas entendue, j’intenterai un recours devant la justice».
Sur le plateau du 20 heures de France 2 Copé a déclaré «Ce spectacle est absolument désolant.» «Les Français attendent une opposition rassemblée», estimant que tout à été fait pour que les choses aillent à «l’apaisement».
Pour Copé: «Il y a des statuts, il y a une règle du jeu.» Et il ne peuvent «être changés» parce que le «résultats ne convient pas» à tel ou tel, argue Jean-François Copé qui se dit à nouveau «garant de l’unité du parti».
Copé veut qu’on «respecte les règles». «Je suis ouvert à la discussion», a t-il précisé mais il faut, selon lui «qu’on respecte les règles du suffrage universel des militants» a t-il ajouté.
Pour Jean Fraçois Copé: «Il n’y aura pas de scission.» «Ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise», redit Jean-François Copé, reprenant là l’une de ses formules favorites.
Pour Copé: «On n’est pas là pour jouer seuls dans son coin.» «On a une responsabilité, c’est pour cela que j’ai été élu», a souligné l’ex-secrétaire général de l’UMP, qui a indiqué des «extrêmes qui n’attendent que» la division.
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