Michèle Alliot-Marie a balayé mardi les appels à sa démission et a reçu le soutien total du Premier ministre, François Fillon.

L’opposition a vivement attaqué la ministre à l’Assemblée nationale.

Jean-Marc Ayrault, patron du groupe socialiste a demandé à Michèle Alliot-Marie quelles conséquences elle comptait tirer de ses déclarations.

« De l’aveuglement à la faute il n’y a qu’un pas et c’est celui que vous avez franchi », lui a-t-il déclaré.

« Je suis scandalisée par le fait que certains aient voulu déformer mes propos ».

La ministre a expliqué devant la commission des Affaires étrangères que sa priorité avait été de mettre fin à la répression violente et d’éviter un bain de sang, se disant « bouleversée par les tirs à balles réelles » et leurs « victimes ».

« Je suis scandalisée par le fait que certains aient voulu déformer mes propos, qu’on les ait coupés, qu’on les ait sortis de leur contexte pour leur faire dire à des fins purement polémiques le contraire de ce que je voulais dire », a-t-elle précisé.

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