Un appel d’offres pour fournir 126 avions de chasse à l’Inde a été remporté par Dassault.
Le contrat porte pour près de 10 milliards de dollars (près de 8 milliards d’euros) mais n’est pas encore totalement finalisé.
Construit dans les années 80 le Rafale est en vente depuis onze ans mais c’est la première fois qu’un autre pays l’achète.
L’avionneur français Dassault aurait fait, selon le site indien, l’offre la plus intéressante.
Jusqu’alors le Rafale qui n’avait, trouvé
aucun preneur à l’étranger.
Une compétition existait sur cet d’un appel d’offres entre Le Rafale du français Dassault et l’Eurofighter, fabriqué par les Britanniques, Italiens, Allemands et Espagnols.
La commande de l’armée indienne portant surr 126 appareils en faisait le contrat, le plus important pour des avions de combat depuis les années 90.
A l’annonce de cette décision de l’Inde, Eurofighter s’est dit « déçu » de voir préférer préférer le Rafale de Dassault en précisant « respecter » la décision de New Delhi.
Le consortium a cependant souligné dans un communiqué, le que le contrat n’était pas encore signé et que « des négociations doivent encore avec lieu » avant sa finalisation.
Mardi le secrétaire d’Etat français au Commerce extérieur Pierre Lellouche a confirmé que la France a bien remporté le contrat du Rafale en Inde en précisant « il reste à finaliser ».
« Nous avons remporté le contrat mais un certain nombre de choses reste à finaliser » et « on est dans une phase de négociation exclusive », a ajouté Pierre Lellouche mardi sur BFM.
Le président Nicolas Sarkozy a déclaré que le choix par l’Inde de s’équiper d’avions de combat français Rafale est « un signal de confiance pour toute l’économie française ».
« 126 Rafale en dernière phase » de sélection en Inde, « ça va bien au-delà de la société qui les fabrique, bien au-delà de l’aéronautique, c’est un signal de confiance pour toute l’économie française », a précisé Nicolas Sarkozy.
Gérard Longuet, ministre de la Défense, a estimé que cette vente était « une bonne nouvelle pour toute la France et donc pour son président ».
« C’est un engagement pour 30 à 40 ans de la part des Indiens. C’est un partenariat ancien qui est confirmé, une grande fierté pour l’industrie française », a-t-il estimé mardi.
Pour le ministre de la Défense « Il y a naturellement un partenariat et un transfert de technologie. Le groupe a des partenaires industriels indiens (…) Les bonnes nouvelles sont comme les ennuis, elles volent en escadrille. Là c’est le début d’une escadrille de bonnes nouvelles ».
Le Premier ministre François Fillon a estimé que cette vente était « une très bonne nouvelle pour la France » et a précisé qu’elle entrait dans le cadre d’un partenariat stratégique voulu par Nicolas Sarkozy.
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