Paris Exposition Toutankhamon – l’exposition pharaonique du siècle ?

LE MEDIASCOPE |LOGO © www.lemediascope.fr 24.3.2019• Par journaliste. Article mis à jour le 24.3.2019• / article publié édité et mis en une par la rédaction.

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l’exposition pharaonique du siècle ?

Robert Solé spécialiste de l’Égypte, le journaliste et écrivain invité pour commenter à l’exposition événement « Toutankhamon, le Trésor du Pharaon » à Paris à la Grande Halle de la Villette, à Paris, du 23 mars au 15 septembre a estimé « le fait qu’il y ait peu d’objets, fait qu’ils sont très bien mis en scène ».

Les anciens Égyptiens étaient tellement attachés à la vie qu’ils ont voulu rendre leur mort éternelle

La promesse de l’exposition-événement « Toutankhamon, le Trésor du Pharaon » avec 150 objets issus de la tombe du pharaon Toutankhamon, dont 60 d’entre eux n’avaient jamais auparavant franchi les frontières égyptiennes tient toutes ses promesses.

Selon l’auteur spécialiste de la civilisation égyptienne, les merveilles présentées lors de cette exposition sont « une leçon de vie ». « Les anciens Égyptiens étaient tellement attachés à la vie qu’ils ont voulu rendre leur mort éternelle, d’où les momies, cette parfaite conservation des corps ».

« Cette civilisation nous donne l’impression d’un amour de la vie, d’une harmonie, d’un équilibre, d’une sagesse » précise Robert Solé auteur de « Les Méandres du Nil » (Seuil), à paraître en mai 2019.

Il rappelle qu' »aucune civilisation aussi ancienne ne nous a légué autant de merveilles et aussi bien conservées. L’Égypte c’est un musée de plein air, c’est un désert traversé par un fleuve, un soleil éclatant ».

« l’image de l’Égypte actuelle s’est dégradée

alors que l’image de l’Égypte ancienne

est intacte et ne bouge pas »

La fascination qu’exerce l’Égypte s’explique selon Robert Solé par plusieurs raisons : « les momies, c’est quelque chose qui trouble énormément, un mélange entre mort et vivant, et puis les hiéroglyphes, c’est l’écriture la plus suggestive, la plus visible et en même temps la plus incompréhensible. Tout ça a créé cette passion, cet attrait pour l’Égypte, qui est universel », estime l’écrivain spécialiste de la civilisation égyptienne.

Il ajoute que l’Égypte antique, « c’est une vitrine formidable. C’est une introduction à l’Égypte. Il y a eu un débat. Est-ce que c’est normal que des pièces d’antiquités égyptiennes se trouvent encore à l’étranger ? ».

« L’Égypte ne les réclame pas, elle ne réclame que quelques objets » affirme t-il. « L’Égypte réclame le rapatriement de pièces emblématiques comme le buste de Néfertiti à Berlin ou la pierre de Rosette [stèle découverte en 1799, pendant l’expédition de Napoléon Bonaparte- à Londres », poursuit Robert Solé.

L’auteur souligne que des musées en France ont, bien entendu, des pièces ramenées d’Égypte « avant qu’il y ait une législation, mais il faut dire que les Européens étaient les seuls à s’intéresser à l’antiquité égyptienne ».

« Il y a une diplomatie culturelle. L’Égypte affiche son antiquité. C’est très important parce que l’image de l’Égypte actuelle s’est dégradée alors que l’image de l’Égypte ancienne est intacte et ne bouge pas. », a-t-il ajouté.

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(Vidéo) l’exposition pharaonique du siècle ?

(Toutankhamon )

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