Après les propos jugés décevants de Mario Draghi , président de la Banque centrale européenne (BCE), pour apaiser la crise de la dette en zone euro, la monnaie européenne a reculé nettement face au dollar jeudi 2 août.
Vers 20h10 à Paris, l’euro s’échangeait 1,2156 dollar contre 1,2223 dollar mercredi vers 21h GMT.
Face à la monnaie nippone, l’euro était également en baisse à 95,12 yens.
« il faut que les dirigeants européens s’engagent à poursuivre
leurs efforts d’assainissement budgétaire »
Par ailleurs tout plan de sauvetage à de nouveau été écarté jeudi par Rome et Madrid ont annoncé les chefs de gouvernement espagnol et italien, Mariano Rajoy et Mario Monti.
Les deux dirigeants se sont bornés à affirmer qu’ils allaient examiner les mesures envisagées pour aider à sortir de la crise de la dette.
Les espoirs des investisseurs quant à une intervention de la BCE pour acheter de la dette espagnole et italienne ont été vains et le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a subordonné cette aide à une demande des pays en difficulté.
M. Draghi s’est borné à annoncer jeud à l’issue d’une réunion du conseil des gouverneurs de la BCE à Francfort, que la BCE « peut entreprendre des opérations sur le marché obligataire d’une taille adéquate pour atteindre son objectif », et ce face aux taux d’emprunt « inacceptables » que doivent consentir certains pays de la zone euro.
Il a précisé que la BCE était prête à prendre de nouvelles mesures exceptionnelles, afin de restaurer la bonne transmission de sa politique monétaire, sans préciser lesquelles.
Les modalités de ces mesures seront présentées « au cours des prochaines semaines », a-t-il poursuivi M. Draghi.
M. Draghi a précisé que pour que la BCE agisse, il faut que les dirigeants européens s’engagent à poursuivre leurs efforts d’assainissement budgétaire et de réformes structurelles précisant qu’ils doivent se montrer prêts à faire intervenir les fonds de secours européens FESF et MES sur le marché obligataire, à des conditions strictes à t-il précisé.
L’Espagne s’est refusée à faire appel au FESF, par crainte de se voir imposer par ses bailleurs de fonds, un programme d’austérité et un contrôle strict de ses finances comme cela s’est produit en en Irlande, au Portugal et en Grèce.
Alors que le chômage atteint près de 25% de la population active et que le pays est en récession Mariano Rajoy, qui vient d’adopter un programme d’économies de 65 milliards d’euros d’ici 2014, estime avoir consenti suffisamment d’efforts.
Pour tenter de faire accepter à ses partenaires une intervention du FESF sur le marché obligataire, Mario Monti était jeudi en tournée en Europe et a été reçu par le Premier ministre Espagnol.
Après plusieurs jours de détente, les taux d’emprunt pour l’Italie et l’Espagne sont repartis à la hausse jeudi soir et ont atteint des niveaux records.
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