journaliste, chroniqueur et écrivain, Jean d’Ormesson.

Sur France 3 l’émission  » Le Divan » a été regardée par 700.000 téléspectateurs soit 8.7 de part d’audience.

Sur M6  » Recherche Appart ou Maison » a été vu par 1 million de téléspectateurs soit 15.6 % de part d’audience. ( durée d’écoute)

Sur TF1 la série  » Chicago Police » a été vue par 2.3 millions de téléspectateurs soit 29.2 % de part d’audience.

Jean d’Ormesson  fait  son entrée dans la bibliothèque de la Pléiade a évoqué son parcours littéraire , ses choix de carrière, ses croyances, ses regrets et ses désirs.

A 90 ans, l’écrivain qui incarne l’une des figures du  paysage intellectuel français, s’est livré confié  et est revenu sur les temps forts  de sa vie .
Son nouveau roman « Je dirai malgré tout que cette vie fut belle ».

Lors de la promotion de son nouveau roman, Jean d’Ormesson s’est  confie dans les médias révélant  des ‘anecdotes et des rencontres peu habituelles.

1 – Son père le considérait comme un voyou

« Il y a eu des drames dans ma famille, notamment la merde que j’ai foutue en enlevant la femme de mon cousin, pour l’abandonner peu de temps après… Mon père est mort désespéré à cause de moi » a indiqué Jean d’Ormesson dans la presse.

« Il y a bien quelqu’un qui a foutu la merde dans la famille c’est moi et évidemment mon père est mort persuadé que j’étais un voyou, un bon à rien, que j’étais perdu et c’était une déchirure pour moi », déclarait-il sur RTL après avoir  déjà racontée dans son livre Qu’ai-je donc fait (sorti en 2008).

Lorsqu’il travaillait à l’Unesco, Jean d’Ormesson est tombé amoureux de l’épouse espagnole de son cousin, est parti avec elle mais n’a pas selon lui  « assuré », qualifiant ce moment de « désastre ». Son père ne s’en est jamais remis, a t-il précisé.

2 -Les  3 conseils de sa mère

Avant de mourir, sa mère lui a laissé trois principes : « 1 – ne te fais jamais remarquer ; 2- ne parle jamais de toi ; 3- toute lettre mérite une réponse. »

3 – son service militaire chez les paras

Son service militaire, Jean d’ Ormesson l’a fait chez les paras   « On sautait par la porte et naturellement on sautait dans le vide. C’est compliqué. On saute par stick, un stick c’est 12 ou 15 types et chacun pousse celui qui est devant. Et moi, moitié par amitié, moitié par ironie parce que j’étais un intellectuel, ils m’ont dit : ‘Toi, on ne te poussera pas. Tu sauteras si tu veux’. Et je me suis dit : ++Si tu ne sautes pas, tu es déshonoré’ et j’ai sauté. Sauter en parachute, c’est très très amusant++ ».-t-il confié récemment.

4 – Il a fait croire qu’il était né dans l’Orient Express

Jean d’Ormesson a longtemps fait croire qu’il était être né dans l’Orient Express. Il est pourtant né en 1925 à Paris dans le VIIème arrondissement et s’est expliqué dans une interview  sur cette invention :

« Je me sens plus Européen que Français. Je me sens plus citoyen du monde et je suis pour essayer de préparer un gouvernement mondial » ©  www.lemediascope.fr
5 – D’Ormesson ne voulait rien faire de sa vie

Enfant, Jean d’Ormesson excluait de devenir notaire ou banquier « Quand j’étais enfant, à 14-15 ans, mon père était très attentif et il voulait que je fasse des choses. J’ai été élevé dans une seule idée, le travail, confiait-il récemment. Il m’a dit : ++Qu’est ce que tu veux faire ? Tu peux faire ce que tu veux++, c’est-à-dire servir l’État. Et moi j’étais affolé, je ne voulais rien faire. La meilleure façon de ne pas entrer dans le monde du travail est de faire des études. Mon père avait compris ça et il me disait : ++Tu vas faire Normale, passer l’agrégation et ensuite tu vas découvrir que tu veux devenir médecin. »©  www.lemediascope.fr

6 – Son mariage a failli être  empêcher par son frère

Jean d’Ormessson a épousé en 1962,Françoise, fille de Ferdinand Béghin. À l’annonce de cette union, son frère est allé trouver le futur beau-père de l’écrivain pour lui déconseiller le mariage. « Mon beau-père qui avait une certaine fortune a tout de suite pensé : il n’est pas honnête ? » a t-il expliqué . Il est parfaitement honnête, a répondu son frère. Alors, il est malade, il joue ?’, demandait Ferdinand Béghin.  ‘Il est d’une légèreté effrayante' », lui a confié le frère. Le mariage de celui qui est devenu académicien a pu avoir lieu.

7 – D’Ormesson a été sur la liste noire du Figaro

C’est en écrivant à propos d’un livre de son  prédécesseur  au Figaro,  Pierre Brisson que Jean d’Ormessson est parvenu à sortir  » la liste noire » du journal  et à lui succéder ensuite.

Jean d’Ormessson avait écrit « Il y a tout de même une justice, on ne peut pas être directeur du Figaro et avoir du talent ». Ce qui lui a valu d’être banni des colonnes du quotidien. « Mes premiers livres, on n’en parlait jamais dans Le Figaro car j’étais sur la liste noire », a confié Jean d’Ormesson.

Le philosophe Raymond Aron a soutenu sa campagne  à sa  façon « Votez pour lui il a des opinions très fermes mais assez vagues c’est très commode. Il est d’une ignorance encyclopédique », avait affirmé  celui qui fut éditorialiste au quotidien Le Figaro pendant trente ans.