La mortalité routière est repartie à la hausse en février 2016 ( + 8,4% ) après une chute en janvier ( – 10,7%).
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Par rapport au même mois de l’an dernier la mortalité routière a bondi au mois de février et sur les routes de France 259 personnes ont perdu la vie le mois dernier indique l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière.
Par ailleurs, en février le nombre de personnes hospitalisées après un accident de la route a également progressé ( +3,7 %).
Au total 1 653 personnes ont passé plus de 24 h dans un établissement hospitalier.
» je pose la question à M. Cazeneuve, à M. Vals :
A combien estimez-vous le prix
de la vie d’un enfant, d’une épouse, d’un père ? »
Réagissant à cette hausse de la mortalité sur les routes de France en février, Maître Jehanne COLLARD Avocate spécialisée dans la défense des victimes, interpelle le gouvernement dans un communiqué :
En février, ce n’est pas seulement 20 morts de plus, c’est aussi plus d’accidents corporels et plus de blessés graves. Tout indique que le comportement des conducteurs français s’aggrave. »
Disons le crûment : la police n’est plus sur les routes, elle a d’autres priorités. Les Français s’en aperçoivent et ne respectent plus les règles essentielles de sécurité. Pour sauver la vie de nos enfants, de nos parents, il faut rétablir les contrôles. Le gouvernement se contente de répondre par une augmentation des radars.
Certes les radars sauvent des vies, contrairement à ce que prétendent des négationnistes criminels. Mais les radars ne peuvent pas tout. Ils sont impuissants contre l’alcool, la drogue, le téléphone au volant.
On sait qu’instaurer une police de la route sauvera des vies. On ne le fait pas parce que cela coûtera des millions au budget de l’état. Alors, je pose la question à M. Cazeneuve, ministre l’intérieur, à M. Valls, premier ministre :
Je sais que ce gouvernement ne consentira à rendre la mesure du drame de la route que lorsque l’opinion publique l’y contraindra. Je vais donc m’employer à rassembler les victimes, leurs familles les médecins, les infirmiers, tous ceux qui sont concernés par cette intolérable souffrance. Nous serons tous bientôt sous vos fenêtres, messieurs les ministres, et nous exigerons alors une réponse. »
Jehanne COLLARD Avocate spécialisée dans la défense des victimes.