« il faut taxer les robots ….pour sauver notre modèle social » « Un robot, ça ne prend pas de vacances, mais ça ne cotise pas non plus » ( CMA France)
LE MEDIASCOPE |LOGO © www.lemediascope.fr 26.5.2019• Par journaliste. Article mis à jour le 26.5.2019• /article publié édité et mis en une par la rédaction.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGU et l’utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d’audiences et vous proposer une navigation optimisée, des services et offres adaptés à vos centres d’intérêts ainsi que la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux.
« Pour sauver notre modèle social,
il faut taxer les robots »
La taxe sur les robots réclamée par certains vise à créer autant d’emplois nouveaux que ceux qui disparaîtront et de financer la formation des salariés à ces nouveaux métiers en alimentant un fonds de transition travail.
« l’idée de Bill Gates » la,cée en 2017 en faveur d’une taxation des robots, pour financer notamment des emplois que les robots ne peuvent pas occuper fait son chemin.
quels robots seront concernés par une taxe ?
En France, dès 2017 Benoît Hamon s’était dit favorable à inciter les entreprises d’investir dans leurs outils. avec une incitation fiscale prévoyant une modulation de l’impôt.
Pour les sociétés qui investissent elle bénéficieraient d’une baisse de taux en revanche, celles qui « captent les bénéfices et les redistribuent sous forme de dividendes » seront pénalisées au plan fiscal.
Ce dimanche 26 mai 2019, le président de la chambre des métiers et de l’artisanat France (CMA France), Bernard Stalter explique dans une tribune vouloir une taxation des robots.
« Un robot, ça ne prend pas de vacances,
mais un robot, ça ne cotise pas
et ça ne consomme pas non plus!«
« Alors que notre pays s’interroge sur le financement du système des retraites, il serait sans doute plus sage de porter la réflexion sur la refondation complète de notre fiscalité, avec pour objectif de sauver notre modèle social, tout en préservant une justice économique. À l’heure actuelle, le financement des retraites, de la protection sociale et de nos services publics repose sur les prélèvements obligatoires – parmi les plus élevés d’Europe –, lesquels dépendent du travail des salariés et de la productivité des entreprises.
Mais que se passera-t-il lorsque ces cotisants seront, pour un grand nombre d’entre eux, physiquement remplacés par des machines et des robots ? Car oui, un robot, ça ne prend pas de vacances ; mais un robot, ça ne cotise pas et ça ne consomme pas non plus!
Un robot, ça ne prend pas de vacances, mais un robot, ça ne cotise pas et ça ne consomme pas non plus!
La multiplication des robots, les algorithmes et l’intelligence artificielle vont impacter très fortement les emplois. Le mouvement de balancier du temps de travail se déplacera inexorablement en faveur des machines. En 2025, les machines occuperont 52% du temps de travail contre 29% aujourd’hui, avec la disparition totale de certains métiers. Selon l’Institut Sapiens, les emplois les plus menacés seront les manutentionnaires, les secrétaires de bureautique, les employés de banque, d’assurance, ou les caissiers.
Dans ce contexte, les objets inanimés ne doivent-ils pas contribuer au financement de notre système social et assurer ainsi le fonctionnement de notre conception de la solidarité, à laquelle nous sommes tous attachés? J’entends déjà les critiques : « Comment peut-on être contre la modernisation de notre tissu industriel et contre le remplacement des tâches difficiles par des machines ? » Il ne s’agit plus d’être pour ou contre. Le progrès technologique est une chance pour notre pays et pour l’Europe.
Il s’agit d’une question de justice économique
Mais si l’on veut bien prendre la peine de se projeter vers demain avec objectivité et réalisme, on constatera sans difficulté que tout l’effort de contribution qui permet le financement de notre système social reposera de plus en plus sur les entreprises à forte intensité de main-d’œuvre et seules créatrices d’emplois. Les entreprises artisanales, que je connais bien, feraient partie de ces dernières unités capables d’offrir un emploi qualifié, de recruter, de former, de transmettre des savoir-faire, et en même temps de financer notre modèle social.
Beaucoup d’économistes ont produit des théories sur le sujet. Des décideurs politiques ont même pensé que l’instauration d’un revenu universel pourrait être la parade à cette évolution inéluctable. N’opposons pas les modèles, faisons-les converger sans a priori ni arrière-pensées politiques.
Car si l’idée d’un revenu universel obtenu de façon systématique et sans effort ni travail est étrangère à l’esprit et aux valeurs de l’artisanat, et plus largement à la notion même d’entrepreneuriat, elle ne doit pas nous empêcher de nous interroger : et si le maintien et la survie de notre modèle social passaient par la taxation des machines et des robots ?
Le débat mérite d’être posé de façon dépassionnée et pragmatique. Il s’agit d’une question de justice économique. Si je reprends l’exemple de l’entreprise artisanale, le capital humain en est le principal actif. Il est injuste qu’il soit soumis à la taxation et que son pendant numérique ou robotique en soit exonéré.
Maintenir une sécurité en matière de coût du travail face à une forme de ‘concurrence déloyale’
Je pourrais dire, par optimisme, que la robotisation fera venir dans l’artisanat un grand nombre de personnes à la recherche d’opportunités. Mais si au départ cet afflux dynamisait le secteur, il risque au final d’y créer de la tension. La taxation des robots permettrait ainsi de maintenir une certaine sécurité en matière de coût du travail face à une forme de ‘concurrence déloyale’, mais rétablirait aussi l’équilibre de notre système général de cotisation sociale.
Le débat doit être ouvert et élargi à tous les acteurs socio-économiques : taxer les robots, c’est réguler le marché du travail, limiter l’érosion des emplois humains et garantir du pouvoir d’achat pour une population active qui au demeurant est la première clientèle des entreprises artisanales » ajoute le président de la chambre des métiers et de l’artisanat France (CMA France).
Voir aussi :Homards et diners François de Rugy : Jean-Michel Aphatie regrette : » je n’aurais pas dû y être »
(Vidéo) Les robots se multiplient
en entreprises
Voir aussi : Le chef étoilé Cyril Lignac ferme son restaurant à Paris « on bosse 18h et on a du mal avec les factures »
+
Voir aussi : «Tenue de cirque» : Sibeth Ndiaye répond à Nadine Morano qui persiste et signe « Je dis ce que je veux »
+
Homards et diners François de Rugy : Jean-Michel Aphatie regrette : » je n’aurais pas dû y être »
+
Voir aussi : Macron hué ( défilé 14 juillet Champs-Élysées)
Homards et diners François de Rugy : Jean-Michel Aphatie regrette : » je n’aurais pas dû y être »
+
Macron hué ( défilé 14 juillet Champs-Élysées)
+
Procès Bernard Tapie : la justice rend sa décision ( Le parquet a demandé 5 ans de prison ferme )
Vincent Lambert : ses parents résignés à sa mort « Cette fois, c’est terminé »
+
Décès à 20 ans de l’acteur Cameron Boyce ( Disney )
+
+
+
+
Amazon : Jeff Bezos, un divorce à 38 milliards de dollars
+
+
Médias infos : : assurance vie, Marisol Touraine, Société, domiciliations Paris, Économie, femme avocat, ABC, Monde, clinique, maquillage, NKM, Médias, Argent, assurance 3, Claire Chazal, Sports, Terre,chirurgie esthétique, clinique, Sciences, consommation, Débats, Culture, Formalités Paris, International, génétique, Droit Internet, patients, CNRS,programmes TV, stars 2, euro,France, justice 3, Droit Internet 2, Blog EL, débouté, patients, justice 2, avocats accidents, avocats accident 2, pub 3, CEDH, domiciliation Paris, legal dom, meilleurs proprieté intellectuelle Comment choisir avocat propriété intellectuelle ? avocat accident 1, avocats accidents de la route,référencement, marques, comment choisir avocat accident de la route, blog avocats, accidents avocat, Référencement sur Internet : comment choisir son agence web ? SAOS, Formalites Leadership, you tube leadership, entreprises Paris, clinique Diffamation Internet , Référencement naturel : Comment apparaître en 1ère page sur Google ? justice, blog, Justice , avocat propriété intellectuelle, API, Studio 2, Studio3 Studio4, recrutement media, recrutement, emploi-commerce, transfomation logistique
BB new, Rénovation, Studio, BB , BB2, Alexis, Meilleure indeminisation, Lexington , Nice, Nice meilleur référencement,Justice, Paris, Paris, meilleur référencement, Colin, motos, Avocat permis de conduire, Nice référencement n°1, expertis, Colin vidéo, Rémy , Mediascope, avocat permis de conduire , pics , meilleurs avocat permis de conduire ? Mediascope 2 , auteurs, cardio, corporel, you tube avocat accident, stars , EML, Rénovation 2, gifi, Penal Paris, Choisir avocat penal, Lyme , Lyme groupe, femme avocat, santé femmes avocat you tube , Tribunal, l’agence web de référencement, Assurance, légal vidéo, Legal 3, avocats, clinique euro, EL ,EL2, EL3, EL4, EL5, EL 6, EL 7 Légal Dernières Actualités, justice, Interventions, Web, Rhinoplastie, Top meilleurs,fraude you tube, Rhinoplastie 2, Justice 2, clinique, Santé 1, beauté, refus 2, Droit Internet 2, justice , Santé ,meilleurs, meilleurs, meilleurenfrance, topmeilleur, consommation, meilleur , meilleurs 3,Droit Internet, meilleurs 3, santé 5, Avis, Avis 2, Avis 3, avis 4, avis 5, avis 6, avis 7, beauté, Interview 4, TopFemmes, annonce légale moins cher, légal,Référencement site Internet : Combien ça coute ?, Comment choisir avocat droit Internet ? Agence Web référencement Google et Internet ,
Programme TV Actu télé
COPYRIGHT ©2006-2019 © www.lemediascope.fr Tous droits réservés
Service Client Mentions légales Conditions générales d’utilisation Charte des commentaires Vie privée, données perso. modération. Contacts Archives sujets en régions Boutique Régie Publicitaire
La fréquentation du MEDIASCOPE © www.lemediascope.fr est certifiée.
Abonnez vous à partir de 1 €
Réagir
Ajouter
Archives
Suivez-nous
Google+ Instagram Facebook Twitter Mobile RSS
Téléchargez l’application MEDIASCOPE / © www.lemediascope.fr
Suivez notre page Facebook
Partager sur les Réseaux Sociaux Twitter
Partager sur Instagram
Partager sur Google+
© Copyright MEDIASCOPE
OK j’ai compris
Mentions légales
Mentions légales – Boutique Régie Publicitaire. Données personnelles.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|