Dans un entretien au Monde publié samedi, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux,  justifie sa politique sécuritaire et  dénonce le « petit milieu politico-médiatique parisien » et « la gauche milliardaire » qu’il estime éloignés « de la réalité de la société française ».

Brice Hortefeux a déclaré qu’il ne faut « pas confondre le petit milieu politico-médiatique parisien et la réalité de la société française! ».

« Vous êtes aveuglés par le sentiment dominant des soi-disant bien-pensants, qui, en se gargarisant de leur pensée, renoncent à agir ».

Il ajoute : « La réalité, c’est que l’action engagée sous l’autorité du président de la République rassemble les Français (…) Que certaines voix de la gauche milliardaire aient du mal à le comprendre ne me trouble pas du tout, bien au contraire  » estime le ministre de l’Intérieur.

Pas de « malaise » dans la police et la gendarmerie

Brice Hortefeux rejette tout « malaise » dans la police et la gendarmerie pour des raisons de suppressions de postes. Le ministre assure qu’en 2011 les  effectifs globaux de la police et de la gendarmerie atteindront à 99,5% de ceux actuels.

En ce qui concerne les rapatriements de Roms dans leurs pays, Brice Hortefeux  conteste  » stigmatiser telle ou telle communauté », et regrette qu’aucune critique n’apporte de  » solution alternative, aucune proposition crédible, aucune initiative réfléchie » :

« La gauche, son silence est un programme »

Pour Brice Hortefeux « Sur la sécurité et l’immigration, comme sur la fiscalité ou les retraites, la gauche se tait, car elle n’a strictement rien à dire. Son silence est un programme ».

Il précise « Tout n’est pas résolu, mais j’affirme une chose simple et vraie : notre pays est aujourd’hui un des plus sûrs de la planète ».

Le ministre de l’Intérieur assure que la police « est revenue dans des quartiers où elle n’allait plus ».

Et de conclure : « Nous ne cédons pas un centimètre de terrain aux crapules qui voudraient y faire la loi ».