Dans un entretien au quotidien Le Parisien publié samedi 10 novembre 2012, François Fillon déclare « La situation du pays n’est pas bonne, on sent que les gens sont inquiets face au risque de crise politique ».
Fillon « La situation du pays n’est pas bonne, on sent que les gens sont inquiets face au risque de crise politique qui se profile avec un gouvernement qui ne prend pas la mesure des choses. Cette situation provoque une mobilisation plus grande de nos adhérents.
Copé » ses positions ne vont pas dans le bon sens »
A la question ++Cette campagne se déroule-t-elle comme vous l’aviez imaginé ?++ François Fillon répond « Si c’était à refaire, je m’y prendrais de la même façon en parlant des sujets de fond, de la crise qui nous guette et des solutions que je préconise.
Sur la forme, j’estime qu’elle se déroule correctement, même si je ne suis pas exempt de critiques sur la manière dont le secrétaire général de l’UMP mène la campagne avec les moyens du parti.
(…) Rechercher le buzz à tout prix, en parlant par exemple de viennoiseries… Ça peut éventuellement marcher de façon immédiate, mais pas sur le long terme.
Jean-François Copé dit qu’il parle des vrais sujets…
Le vrai sujet, c’est que l’économie française est en déclin. Quand on parle de racisme anti-Blancs, moi je dénonce tous les racismes et une absence globale de valeurs, de civisme et de croissance.
Il y a dans certains quartiers une jeunesse qui pense n’avoir aucun espoir de construire son avenir. Après, on peut parler de racisme anti-Blancs, qui existe car la bêtise est partout, dire qu’on va mettre plus de policiers, etc. Mais la vraie solution c’est de rendre l’espoir à ces jeunes en relançant la machine économique. Le rôle de l’UMP est de faire aimer la France et de la sortir du déclin.
A propos des positions de Copé François Fillon déclare :
Dans une période de crise, elles ne vont pas dans le bon sens. Il faut absolument essayer de rassembler le pays pour qu’il accepte des réformes difficiles.
Il faut cesser de lancer des sujets qui déchirent la société, comme le fait aussi Hollande avec le mariage homosexuel ou le vote des étrangers. Ça ne va pas dans le sens du rassemblement.
Les militants ne sont pas différents des Français. Ils sont lucides. Cliver pendant la campagne pour ensuite essayer de tendre la main à tous les Français, c’est un peu facile. Moi, je ne tiens pas de double discours : un pour les adhérents et un pour les Français.
A propos de sa candidature à la primaire pour la présidentielle de 2017 , il répond :
Si je suis le plus à même de faire gagner mon camp, bien sûr, comme lui aussi. Il répète depuis longtemps qu’il veut être candidat en 2017.
Voir aussi : (Vidéo) Le FN se compare à Obama – Marion Maréchal Le Pen « à côté on est des gentils petits garçons »
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