Une réunion organisée mercredi matin à France Télévisions a abouti à la décision de suspendre la diffusion des émissions de Jean Luc Delarue « Toute une histoire »  programmée par France 2 chaque jour  en début d’après-midi.

La décision a pour effet d’être immédiate puisque France 2 n’a pas diffusé « Toute une histoire » ce mercredi à 13h55.

Un programme de remplacement est diffusé par la chaîne publique.

La décision survient 24 heures seulement après la garde à vue de l’animateur pendant une dizaine d’heures dans le cadre d’une enquête sur un trafic de cocaïne.

La direction de France Télévisions veut prendre le temps de discuter avec Jean-Luc Delarue de cette affaire et souhaite qu’un lien de confiance soit renoué avec les téléspectateurs.

Mercredi la CGT de France Télévisions a estimé qu’il « fallait mettre un terme aux dérives qui salissent l’image du service public », en évoquant l’interpellation mardi de Jean-Luc Delarue.

Selon son porte-parole Jean-François Téaldi  « Il est présumé innocent mais ça commence à bien faire, a t-il déclaré à l’AFP.

Il a ajouté  » le PDG de France Télévisions doit mettre un terme à ces dérives qui ternissent l’image des 11.000 salariés du service public. »

Jean-François Téaldi a souligné que les missions des programmes diffusés sur le service public sont d’être des « référents » et doivent être « irréprochables ».

Les faits reprochés à Jean-Luc Delarue ne donnaient pas un « bon exemple, surtout pour les jeunes ».

Selon le syndicaliste les émissions du service publique doivent également « inspirer confiance » alors que selon lui, les faits reprochés à Jean-Luc Delarue ne donnaient pas un « bon exemple, surtout pour les jeunes ».

« La position de la CGT c’est qu’il ne doit pas y avoir deux poids, deux mesures. Pour moins que ça, certains seraient traduits en conseil de discipline » a précisé le porte-parolede la la CGT.

Jean-François Téaldi a conclu  « ce n’est pas parce qu’on est une figure emblématique de la télévision qu’on ne peut pas être sanctionné ».