Le rapport de La Cour des comptes a été remis lundi 25 juillet 2011 en fin d’après-midi à Nicolas Sarkozy avant une conférence de presse à l’Institution pour détailler le contenu du rapport

L’an passé qui rendait compte de l’exercice 2009, le progrès le plus important avait été constaté sur les sondages, dont le budget 2008 avait fait polémique en raison du caractère « très succinct » du contrat accordé pour la fourniture d’enquêtes d’opinion à un cabinet dirigé par un proche de Nicolas Sarkozy.

« Un appel public à la concurrence (…) a fait baisser les dépenses consacrées à ce poste de 45% en 2009 ».

Par ailleurs La Cour des Comptes avait relevé que 15 études d’opinions publiées dans la presse avaient été facturées à l’Elysée par le même cabinet.

La Cour des Compte recommande la poursuite de l’allègement

des charges de la restauration administrative et des cuisines.

Pour l’exercice 2010 dont le rapport a été remis lundi, La Cour des comptes a salué la « réduction des coûts de fonctionnement » de la présidence de la République grâce à une gestion « plus rigoureuse ».

Par rapport à l’année 2009, les charges de fonctionnement ont baissé de 11,3% relève la Cour qui cite notamment la suppression des chasses présidentielles et de la traditionnelle garden party du 14-Juillet à l’Elysée.

Satisfaction également pour la « diminution significative » des effectifs depuis 2008 (passés de 1.031 agents à 904 fin 2010, soit une baisse de -23%).

Cependant, Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes a estimé qu’il restait des « améliorations » à apporter « tant du côté de l’allègement des charges que de la transparence des coûts »a estimé Didier Migaud.

Ainsi La Cour des Compte recommande la poursuite de l’allègement des charges de la restauration administrative et des cuisines, de déclarer au fisc l’avantage en nature que représente la gratuité des repas de certains personnels ou d’alléger le coût des journaux, magazines et revues.

Elle suggère également de s’assurer que les prestations fournies dans les domaines du conseil et de la stratégie de communication sont en rapport avec leur rémunération, à l’appui de cahiers des charges précis.

Par ailleurs entre 2008 et 2010, le coût des voyages présidentiels ont été ramenés de 19,7 à 18,8 millions d’euros et il reste selon l’Institution des efforts encore possibles, notamment pour les voyages en France, « dont le coût se révèle parfois très élevé ».

Pour exemple un déplacement en Haute-Marne de quelques heures aura coûté 284.614,65 euros.

De même le coût de l’arbre de Noël a représenté en 2010 350 euros par enfant.

Le coût a été réduit de 34,3% sur les trois dernières années relève la Cour.
L’Elysée dépense moins mais peut mieux faire par BFMTV

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